Page 32 - Le jour du Mariage

Version HTML de base

réflexions sur le jour du mariage
30
Et quelle est la nature de cette nouvelle âme ? C’est un renouvellement et
une liaison des deux parties de l’âme, une sorte de création nouvelle. Ces
deux parties étaient à l’origine une seule âme sous le Trône céleste. Une
Ségoula
de ce merveilleux jour, entre autres, est de renouveler l’essence
intérieure de l’homme. L’ouverture de la porte vers une nouvelle existence :
ce qu’il y avait jusqu’à présent ne ressemble pas à ce qu’il y aura.
Nous sommes en présence d’une nouvelle création, sans défaut et
meilleure. Elle n’a ni éraflure ni défauts anciens. Elle renferme un trésor
d’opportunités en or pour abandonner les parties abîmées et se renouveler
en une personnalité pure et limpide. Grâce au pouvoir de la nouvelle âme
qui se relie en ce jour à sa jonction originelle, le ‘
Hatan
et la
Kalla
ont
le privilège d’une fraîcheur et d’un renouvellement plein d’espoir et de
bonheur.
Lors de cet événement capital et élevé, d’autres âmes saintes participent à
la ’
Houppa
. Plusieurs générations de parents, de grands-pères et de grands-
mères descendent de leurs places d’En-haut, dans le jardin d’Éden, pour
participer à la joie du mariage. Leurs âmes descendent pour se trouver en
présence de leurs descendants en ce jour saint et élevé. Ainsi est-il écrit :
«
Ainsi avons-nous reçu de nos Maîtres : on chasse du jardin d’Éden les ancêtres
du ’Hatan et de la Kalla, et on leur dit : sortez et réjouissez-vous de la joie de
vos descendants
» (
Zohar, Parachat Pin’has, 219 a
).
Les ancêtres assistent à la ’Houppa
Les livres saints nous apprennent que les âmes des ancêtres depuis le
jardin d’Éden descendent dans ce monde pour participer à la joie de leurs
descendants, et les descendants doivent les inviter (
Chout Maharach Anguil
,
chapitre 7, 119
). Et il n’est pas seulement question de
’Hatan
et de
Kalla
orphelins, qui méritent de toute évidence la participation de leurs parents
depuis le Monde supérieur, mais de tout
’Hatan
et
Kalla
qui ont le privilège
d’avoir leurs grands-parents des générations précédentes qui viennent se
réjouir de leur fête.