Page 33 - Le jour du Mariage

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la grandeur de ce jour
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Le
Gaon
Rav Yitsikel de Pacheversk a affirmé que les saints ancêtres jusqu’à
la troisième génération viennent participer à la fête du mariage, comme
il est écrit dans
Béréchit
: «
Moi, mon arrière-petit-fils et mon petit-fils
»
(
Béréchit
21, 23). Et certains affirment que d’autres générations y participent
(
Bichouroun Mélekh
).
Quelle grandeur dans ces instants : des âmes saintes, que nous ne voyons
pas avec nos yeux matériels, viennent et se réjouissent avec nous en ce jour
de joie !
Aller dans le sens de la création
Le jour du mariage, le
’Hatan
et la
Kalla
ont le privilège d’accomplir le but
de la création :
Le but principal de la création du monde est atteint lorsqu’un homme
épouse une femme et fonde un nouveau foyer juif, et comme l’ont dit nos
Sages, le Saint, Béni soit-Il, vient séjourner dans leur maison, comme il est
dit (
Sota
17a) : «
Si l’homme et la femme sont méritants, alors la Chékhina
se trouve entre eux
», et tel est le but de la création (
Na’halat Yaakov, Jérusalem,
‘Hinoukh, Mitsva 1
).
À partir du jour du mariage, ils ont le privilège de commencer à accomplir
leur rôle véritable : «
Il les a créés masculin et féminin… et Il les a appelés
Adam le jour de leur création
» (
Béréchit
5,2
). Ce n’est qu’après le mariage que
se dévoile dans le couple l’aspect d’« Adam l’homme » - qui ressemble au
Suprême, car ce n’est que dans cette situation que l’on peut accéder à la
complétude.
Et le saint Chlah continue d’expliquer : «
Et alors il est appelé Adam (Adam
est de la même racine que domé, ressembler) selon le principe de l’aspiration
à ressembler au Suprême. Et par ce nom, on le désigne comme un homme qui
sait créer avec ses mains… et il n’est appelé Adam que lorsqu’il a une femm
e »
(
Béréchit Or ‘Hadach 1
).