Page 31 - Le jour du Mariage

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la grandeur de ce jour
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Le jour du mariage, nous avons le mérite de la résidence de la
Chékhina
à
un degré particulier et insaisissable. Le Saint, Béni soit-Il, a préparé sept
Houppot
pour Adam et ’Hava dans le jardin d’Éden, et il est écrit que la
septième
’Houppa
était celle de la
Chékhina
. De là, nous apprenons qu’il
y a une résidence particulière de la Présence divine le jour du mariage.
Soyons conscientes de ce grand mérite, et ressentons la
Chékhina
et la
sainteté qui nous enveloppent et la Main miséricordieuse de Hachem qui
nous accompagne à chaque étape.
Au moment de la cérémonie de la
’Houppa
, le
’Hatan
et la
Kalla
méritent la
résidence de la
Chékhina
à un niveau élevé. On raconte que le saint Rabbi
de Sanz, que son mérite nous protège, craignait de lever les cils au moment
de la
’Houppa
par crainte de la sainte
Chékhina
(
Na’halat Yaakov
). Nous ne
sommes pas à son niveau, mais le fait de savoir clairement que le Saint,
Béni soit-Il, est particulièrement proche de nous devrait nous émouvoir
jusqu’aux larmes.
Sachant cela, nous sentirons déjà à notre entrée dans la salle de mariage
une atmosphère d’élévation, une sainteté particulière arrivant par vagues
successives. Le Saint, Béni soit-Il, se trouve en tout temps et en tout lieu,
mais dans un endroit où un couple juif s’unit d’après la loi de Moïse après
s’être sanctifié, il y a une concentration et une puissance de sainteté qu’il
est possible de palper dans l’air.
Un nouveau « souffle »
En ce jour élevé du mariage, le
’Hatan
et la
Kalla
ont le mérite de recevoir
une nouvelle âme, comme l’indique l’explication du verset : «
Ainsi l’homme
quittera son père et sa mère
» (
Béréchit 2, 24
), et certains expliquent qu’au
moment du mariage, ils ont le mérite d’obtenir une nouvelle âme dont
leur père et mère n’ont pas de part (
Bichouroun Mélekh, Drachot Harach
,
Drouch
294
).