Page 53 - Accouchement

Version HTML de base

51
Le système hormonal
suffisamment de lumière pour faire leur travail correctement (
Chabbath
128a
). Il est de même permis à celui qui accompagne l’accouchée de voyager
avec elle pour se rendre à l’hôpital durant Chabbath.
Il est important de se rappeler que même après la naissance du bébé, alors
que le placenta n’est pas encore sorti, l’accouchée a encore besoin de la
sécrétion d’ocytocine ! C’est pourquoi, malgré la grande émotion que l’on
ressent à la naissance d’un enfant, il est important de préserver au maximum
le calme et le silence à proximité de l’accouchée.
Un taux de glucose élevé
Un autre élément responsable de la montée d’adrénaline dans le corps est
le glucose. Les facteurs susceptibles de provoquer une montée du taux de
glucose dans le sang durant l’accouchement sont l’activité physique et les
boissons sucrées.
Pour diminuer autant que possible la concentration de glucose dans le corps,
il est conseillé de faire en sorte que les muscles volontaires (contrôlables par
la volonté humaine) soient au repos. De même, il est préférable de s’abstenir
de consommer des aliments ou des boissons sucrées.
La consommation de sucre durant l’accouchement implique une baisse du
seuil de la douleur (autrement dit, on ressent la douleur plus tôt), ce qui risque
d’ajouter des souffrances supplémentaires. C’est la raison pour laquelle si la
parturiente ne demande pas à boire sucré, il est préférable de lui proposer de
l’eau. Dans les cas où le moniteur montre une ligne d’inactivité, démontrant
que le bébé est trop endormi, il sera alors préférable de lui donner du jus de
raisins qui est connu pour être un stimulateur de la délivrance.
Dans le cas où l’accouchée a faim, la sécrétion d’adrénaline augmente chez
elle, comme nous l’avons dit précédemment, et c’est pourquoi il est important
de lui donner un peu à manger. En général toutefois, la parturiente refuse de
manger lorsqu’elle se trouve à un stade avancé de l’accouchement, cette
réaction correspondant à une inhibition du corps qui ressent que l’ingestion
de nourriture, en ces moments, n’est pas bonne pour lui.