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Un accouchement, près d'Hachem
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sensation indéfinie l’amena à les rouvrir. Il ne s’était pas trompé,
l’un des voyageurs qui était assis derrière lui le fixait d’un regard
perçant. Il lui sourit poliment et se tourna à nouveau contre la vitre
en essayant de s’endormir. Mais le sommeil l’avait fui.
Dans cet exemple, le regard du voyageur gêna le jeune homme, causant
une montée d’adrénaline qui fit de lui un arc tendu, annulant ainsi toute
possibilité de s’endormir.
La sensation de froid et la faim :
elles aussi sont considérées comme des
facteurs déclenchant une poussée d’adrénaline. Nombreux sont les gens ne
pouvant trouver le sommeil lorsqu’ils ont faim ou froid.
Pour éviter que le taux d’adrénaline ne monte chez la parturiente, il faut la
tranquilliser, veiller à ce qu’elle soit dans un endroit correctement chauffé, au
calme, à l’abri de toute sensation de peur, et dans une situation où elle ne se
sentira pas regardée fixement. L’application stricte de ces recommandations
permettra une sécrétion optimale de l’ocytocine pour une bonne progression
de l’accouchement.
La sérénité
Il existe des moyens supplémentaires pour arriver au calme et à la relaxation,
qui peuvent aussi aider dans une certaine mesure : une respiration profonde
et lente ou encore la pensée et l’imagination positive. Prendre une douche
ou un bain à une température agréable est également une technique
connue pour avoir un effet magique de détente et d’accélération du
rythme de l’accouchement. Dans la même idée, nombreuses sont les salles
d’accouchement qui sont équipées de façon à pouvoir dispenser un fond
musical, l’écoute de musique douce étant une très bonne manière de faire
baisser le taux d’adrénaline.
Il est intéressant à noter que la science a découvert un fait déjà connu de
nos Sages, celui de l’importance de la sérénité de la parturiente durant
son accouchement. Nos Sages ont fixé que tout acte visant à tranquilliser
l’accouchée est permis, même au prix de transgresser Chabbath
! La
Halakha
permet en effet d’allumer la lumière dans la salle d’accouchement durant
Chabbath, même lorsque la parturiente est aveugle, si celle-ci le réclame ! Et
cela dans le but de la rassurer sur le fait que ceux qui s’occupent d’elle aient