Page 54 - Accouchement

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Un accouchement, près d'Hachem
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L’adrénaline durant l’étape des poussées
Bien que l’on aspire à un accouchement avec un taux d’adrénaline qui ne soit
pas surélevé, au stade des contractions effectives de poussées, l’adrénaline
devient un élément nécessaire pour garder l’accouchée alerte et pour lui
donner la force nécessaire de pousser.
Activité cérébrale durant l’accouchement
Le déroulement normal de l’accouchement peut être aussi entravé par un
autre domaine : celui de la réflexion intellectuelle. Une accouchée qui « perd
la tête » au moment d’accoucher enfantera en général plus vite que celle qui,
au même moment, gère toutes sortes d’affaires.
La partie du cerveau qui est appelée le néocortex est responsable de la
pensée, de la programmation, du traitement de la langue, de la construction
verbale et d’autres sujets du même genre. Il est déconseillé d’utiliser cette
partie du cerveau durant l’accouchement, car l’activité intellectuelle et la
réflexion nuisent au bon déroulement de l’accouchement. Une femme qui
accouche doit se prémunir de toute stimulation de l’activité cérébrale de ce
type.
Shani arriva à la salle d’accouchement après avoir suivi un cours
détaillé, accompagné d’un entraînement intensif aux respirations
à effectuer au moment de l’accouchement. Finalement, son mari
fut très surpris lorsqu’au cours de l’accouchement, elle oublia
complètement toutes les règles apprises. « Que lui arrive-t-elle ? »
S’interrogea-t-il.
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Fany avait toujours été le symbole de la femme délicate et civilisée
qui n’élevait jamais la voix. Or, les contractions qu’elle subit durant
l’accouchement lui arrachèrent des gémissements et même des cris.
Après l’accouchement, elle ressentit une grande honte. « De quoi
ai-je eu l’air lorsque j’ai perdu le contrôle ? » Dit-elle, tourmentée.
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