Page 51 - Chalom Bayit

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le choix du conjoint
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Le vieillard lui tendit une pièce de monnaie et déclara : « Gardez bien cette
pièce et n'oubliez jamais votre promesse. » Sur ces mots, le jeune homme s'en
fut.
Puis Eliahou s'adressa à celui qui recherchait laThora : « Si vous l'étudiez et que
vous devenez un grand maître, que ferez-vous de toutes vos connaissances ?
Je m'efforcerai de les partager avec le peuple. Je servirai de
Rav
à toute
personne qui le souhaite, adulte ou enfant. Chacun pourra apprendre de moi
et… »
Le prophète lui remit un billet sur lequel étaient écrites les 22 lettres de
l'alphabet hébraïque : « Gardez bien ce papier, et souvenez-vous de ce que
vous avez promis ! » Le jeune homme poursuivit son chemin, comme celui
qui l'avait précédé.
Là-dessus, le vieillard se tourna vers le dernier et s'enquit des raisons de son
voyage. « Je suis à la recherche d'une femme vaillante, une femme de vertu et
au cœur charitable. » Eliahou lui dit : « Et si vous la trouvez, comment vous
comporterez-vous ?
La paix dans le foyer n'a pas de prix, et je sais que si l'entente réside entre
un homme et sa femme, la Présence divine les accompagne. C'est tout ce que
je demande.
Poursuivez donc ce chemin jusqu'au premier village et dans la première
maison vous trouverez celle qui vous est destinée. »
A ces mots, le prophète disparut et notre jeune homme poursuivit sa route.
Au bout de quelques heures, il trouva un village et se dirigea vers la première
maison. Il y rencontra une vieille femme, assise sur le seuil de sa demeure et la
salua. Celle-ci se leva et lui rendit son salut. Elle l'invita à entrer et à prendre
du repos, après sa longue marche. Elle lui dit : « Ma fille va rentrer très bientôt
et elle vous servira un peu de ce dont D.ieu nous a gratifiés. »
A son retour, la jeune fille offrit au visiteur un maigre repas en s'excusant : « Je
vous en prie, pardonnez ce modeste repas. C'est tout ce que nous possédons. »
Cependant, l'homme vit en elle la femme qui était digne de partager sa vie. La
vieille déclara : « Nous avons deux chambres, nous occuperons la première et
vous prendrez la seconde jusqu'à ce que vous trouviez du travail. » Les paysans
d'alentour lui proposèrent de garder leurs troupeaux. Il accepta et s'installa