Page 55 - Michpatei Hachalom

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ne pas haïr son prochain
l’
Admour
vint à sa rencontre avec un visage affable et souriant, et lui
proposa même d’officier la prière.
Contre toute attente, cette attitude généreuse modifia totalement les
sentiments de l’homme à son égard, et depuis ce jour, il devint l’un des
plus fervents admirateurs du
Rabbi
Haïr un persécuteur
Lorsqu’on est la victime de persécutions, qu’elles soient corporelles, morales
ou financières, sans que l’on parvienne à raisonner le persécuteur avec des
reproches pondérés, il est permis d’éprouver de la haine envers lui (pour autant
que sa malfaisance soit avérée). Cette haine ne doit pas être forcément motivée
par le mal enduré, elle peut même être due simplement à l’affliction et à la peine
que l’on éprouve.
Haïr un concurrent
Il n’y a aucune permission de haïr un concurrent professionnel ou une personne
dont on jalouse la réussite. L’adage dit en effet : « L’artisan déteste son confrère »,
et par conséquent, on devra prendre doublement garde à ne pas éprouver
d’animosité envers ses concurrents. Au contraire, on se rappellera que tous nos
bénéfices proviennent de la volonté de D.ieu, et puisque nul ne peut s’opposer
aux décisions de la Providence divine, la jalousie professionnelle est totalement
déplacée, et à plus forte raison la haine.
Divergences d’avis
Lorsque de profondes divergences d’avis partagent deux personnes, il leur est
permis de réduire leurs relations. Elles doivent cependant veiller à ce que cette
distance ne soit pas motivée par la haine. Parfois, il est même recommandé
d’agir ainsi, afin de maintenir le respect mutuel entre ces deux personnes et
éviter toute discorde.
Pour des raisons d’hygiène
De même, rien ne nous interdit d’éviter la compagnie de personnes insalubres,
ou dont les manières sont repoussantes. Par exemple : une personne ayant une
odeur fétide ou qui postillonne abondamment en parlant.