Page 50 - Michpatei Hachalom

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L’éducation des enfants
Nous avons le devoir d’éduquer nos enfants à ne pas transgresser cet interdit.
A plus forte raison, il est interdit aux parents d’éveiller la haine de leurs enfants
envers leurs ennemis. Si les parents agissent ainsi, les enfants sont tenus de leur
désobéir.
Jérémie ne parlait plus à son cousin David, car il lui reprochait de ne pas
avoir respecté le souhait de leur grand-père, lors du partage de l’héritage.
Plusieurs années plus tard, les enfants de Jérémie partirent étudier dans
une
yéchiva
, à proximité de la maison de David. Jérémie a pris soin de les
mettre en garde de ne nouer aucun contact avec son cousin.
Cependant, il est permis et même recommandé que les enfants de Jérémie
acceptent une invitation de David, si cela se présentait. En effet, ils ne
sont pas tenus dans ce cas-là de respecter leurs parents, car l’exigence du
père s’oppose aux commandements de la Torah.
Haïr un mineur
Il est interdit de haïr même un enfant n’ayant pas atteint sa majorité religieuse.
Ceci est vrai même dans le cas où l’enfant transgresserait certains interdits
de la Torah, car il n’est pas considéré comme responsable et n’a donc aucune
obligation formelle de respecter les
mitsvot
.
Haïr un idolâtre
A propos de l’interdit de haïr, la Torah emploie l’expression « ton frère » sous-
entendu : « Tout homme appartenant au peuple juif, même s’il est éloigné de la
Torah [
am haarets
] ». Il en résulte que la Torah n’interdit pas de haïr un idolâtre.
Haïr dans son cœur
Quiconque hait un Juif, même s’il ne lui cause aucun tort et que sa haine
demeure dans son cœur, transgresse une interdiction de la Torah. A plus
forte raison si, à cause de sa haine, il lui porte atteinte en le frappant, en le
maudissant ou en proférant de la médisance à son sujet ; de même, si sa haine
l’incite à empêcher l’autre de jouir d’un bénéfice quelconque. Toutefois, il existe