Page 27 - Michpatei Hachalom

Version HTML de base

juger autrui avec équité
25
Il s’agit d’…
Un juste
Un impie
Un homme moyen
Un inconnu
L’acte est
totalement
équivoque
On doit le juger en
bonne part
On doit le juger en
mauvaise part
On doit le juger en
bonne part
Les apparences
penchent vers
l’acquittement
On doit le juger en
bonne part
On doit le juger en
mauvaise part
On doit le juger en
bonne part
Il est toujours plus louable
de le juger en bonne part
Les apparences
penchent vers la
condamnation
On doit le juger en
bonne part
On doit le juger en
mauvaise part
On peut rester
soupçonneux, mais
il est méritoire de le
juger en bonne part
Conséquences des soupçons injustes
Dès qu’on nourrit, dans son cœur, des soupçons injustifiés envers son prochain,
on transgresse le commandement : «
Tu jugeras ton semblable avec équité.
 » Cela
est vrai même si l’on n’a accompli aucun acte, ni proféré la moindre parole en
ce sens. Nos Sages disent d’ailleurs de quiconque soupçonne un homme droit
injustement qu’il méritera d’être « frappé dans son corps », c’est-à-dire qu’il sera
lui-même surpris à commettre la faute suspectée.
L’une des vingt-quatre dispositions empêchant le repentir d’être agréé est celle
qui consiste à suspecter des gens intègres. En effet, en agissant ainsi, on est
généralement convaincu de ne pas fauter, étant donné qu’on ne cause aucun
tort à autrui. Dès lors, pourquoi devrait-on se repentir ? A cause de cette vision
erronée, on néglige de se repentir convenablement.
Pour la gloire de D.ieu
Bien que nous soyons tenus de juger autrui de manière positive, cela ne nous
interdit pas pour autant de tirer les faits au clair si cette démarche a pour but
d’accroître la gloire de D.ieu. Par exemple, lorsqu’on est tenu de faire des
remontrances à autrui et qu’on souhaite le faire dans le respect et la dignité,