Page 33 - Mariage

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avant la ’houpa
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d’ordre rabbinique, nos Sages l’ayant instituée afin de dissuader l’homme
de divorcer sans raison valable. En effet, s’il voulait malgré tout répudier
sa femme, il se voyait dans l’obligation de lui verser une somme très
importante. Cette disposition est toujours valable de nos jours.
Selon le
Rama
, cette Mitsva a un fondement dans la Torah.
Cette divergence a une conséquence pratique au niveau du texte de la
Kétouba
. Les communautés d’origine Séfarade ou Ashkénaze se muniront
donc d’une
Kétouba
rédigée selon les avis de leurs
Rabbanim
respectifs.
Question n°22 : Comment formuler précisément la date de rédaction
de la
Kétouba
(jour, date, mois) ?
Réponse
:
La date inscrite sur la
Kétouba
correspond au jour où la
’Houpa
s’est
effectivement déroulée, où le
’Hatan
s’est engagé à observer l’ensemble des
dispositions et des engagements inscrits dans la
Kétouba
, et où les témoins
ont effectivement apposé leur signature sur le document. La formulation
de la date se fait selon le calendrier hébraïque. On commence par inscrire
le jour de la semaine, puis on inscrit la date du mois.
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où un
Beth Din
viendrait à statuer sur la validité d’un tel document (par exemple : pour
statuer sur le paiement des obligations de
Kétouba
), il comprendrait facilement que la
Kétouba
avait été écrite, en son temps, pour un Séfarade, et qu’elle a par la suite, fait
l’objet de corrections, afin de la rendre conforme aux usages du
’Hatan.
8
Lorsque la
’Houpa
a lieu un jour de
Roch ’Hodech
, alors que celui-ci dure deux jours, on
formulera la
Kétouba
de la manière suivante :
1
er
jour : …le 30
ème
jour du mois, qui correspond au
Roch ’Hodech
du mois….
Le 2
ème
jour :….le 1
er
jour du mois….comme on l’écrirait, si
Roch ’Hodech
ne durait qu’un
seul jour.
Le mois d’Iyar s’orthographie avec deux « Youd », Mar'hechvan s’écrit en un mot, tandis
que le mois d’Adar, dans les années qui en comptent deux, s’écrit toujours en singularisant
le mois : Adar Hachéni, ou Adar Harichone.
Les années s’inscrivent en commençant par le millénaire, puis les centaines puis les
dizaines et enfin les unités : ’Hamechet alafim (5000) vechéva méot (et 700) Chiv’im
véchaloch (73), pour l’année 5773.