Page 27 - Rabbanite T2

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amour de la torah
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marquait souvent un tournant dans leur existence, à plus forte raison
lorsqu’il s’agissait de séminaires destinés à des Baalot Téchouva ou à
des jeunes filles étrangères. Pour ces étudiantes habituées au confort
d’un monde moderne déconnecté de toute spiritualité, cette visite
était une fenêtre ouverte sur une vie de Torah et la sérénité qu’elle
apporte, réalité dont elles ne soupçonnaient pas forcément l’existence
jusque-là. Souvent originaires de foyers non religieux où l’argent est
l’une des valeurs essentielles, elles n’auraient jamais envisagé, pour
la plupart d’entre elles, d’épouser un homme consacrant l’essentiel
de son temps à l’étude, choix de vie qui implique souvent, sur le
plan matériel, de se contenter du minimum. Leur idéal était plutôt
d’épouser des hommes ayant un bon métier, pouvant leur offrir le
niveau de vie auquel elles étaient accoutumées.
La vision de la Rabbanite courtoise, si simple, vivant dans une
joie et une sérénité sans faille en dépit d’un confort matériel très
restreint bouleversait tous leurs préjugés et constituait une véritable
découverte : elle les confrontait avec un univers ignoré jusque-là et
leur offrait une ouverture sur de nouvelles perspectives. « Au terme
de cette visite si enrichissante », témoigne la directrice de l’un de ces
séminaires destinés aux jeunes filles venant de l’étranger, « leur vision
des choses est bouleversée de fond en comble et la majorité d’entre
elles prennent la résolution inébranlable d’épouser un Ben Torah ! »
Tout au long de l’année, le Rav Kanievsky étudie sans relâche le
Talmud, Bavli comme Yérouchalmi, accompagné des commentaires
des Richonim et des A’haronim. S’astreignant à un rythme d’étude
extrêmement intensif et grâce au soutien constant de son épouse, il
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Un Siyoum, une apothéose