Page 86 - Rav Ades

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formidables miracles lors de l’ouverture de la Mer Rouge.
3.
Et dans le premier livre de Samuel, au chapitre 12, verset 8, il est dit
explicitement que la sortie d’Égypte et l’entrée en Terre d’Israël ont été
rendues possibles grâce à la prière, comme nous venons de le voir. Ainsi
encore, dans les versets suivants, il est dit : « Mais eux, ils oublièrent
l’Éternel, leur D.ieu ; et Il les livra à Sisra, chef de l’armée de ‘Hatsor,
aux Philistins, et au roi de Moav, qui leur firent la guerre. Alors,
ils implorèrent l’Éternel en disant : «Nous sommes coupables ! Car
nous avons abandonné l’Éternel pour servir les Baalim et les Achtarot !
Mais à présent, délivre-nous de la main de nos ennemis, nous voulons
Te servir. Et l’Éternel a alors suscité Yéroubaal [Guidon] et Bédan
[Chimchon], Ifta’h et Chmouël. Il vous a soustraits au pouvoir de vos
ennemis, et vous avez retrouvé votre sécurité… ».
4.
Les miracles dont a bénéficié l’ensemble des enfants d’Israël lors
des guerres dont il est fait le récit dans les livres des Juges et au début
du livre de Samuel, tous ces prodiges, ils les ont mérités grâce à leurs
prières. [Certes, en plus de ces supplications, les enfants d’Israël se
repentaient personnellement, comme cela est écrit dans les versets que
nous venons de citer, comme il est dit : « Délivre-nous de la main de
nos ennemis, nous voulons Te servir »].
5.
De même en ce qui concerne les particuliers. Il est question dans de
nombreux endroits du
Tanakh
de formidables délivrances qui furent
rendues possibles grâce à la prière. C’est par exemple le cas de ‘Hanna
qui, grâce à ses prières, a non seulement mérité de donner naissance
à un enfant, Chmouël, un garçon qui allait devenir prophète, et
mieux encore, puisqu’il sera appelé le plus grand des prophètes
[hormis Moché
Rabbénou
toutefois, lui qui se trouve bien au-dessus
de tous les autres prophètes]. Ainsi, dans les écrits du
Ari
zal
– dans le
«
Chaar Roua’h haKodech
», à la page 1/b, dans la préface du «
Chaar
haGuilgoulim
» (33, p.36/a), et dans le «
Chaar haPsoukim
», au début
du
Séfer Chmouël
(Samuel) –, il est dit qu’en dehors de Moché, le
prophète Chmouël fut le plus grand des prophètes, parce qu’il vécut
dans ce monde-ci dans un état de prophétie permanente, et par ailleurs,