Page 72 - Rav Ades

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rav yaakov ades
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sainte encore, conformément à cette différence qui existe entre une
simple peau de bête et un
Séfer Torah
.
Quatrième partie : Sur le fait qu’étudier la Torah, permet
de bénéficier d’une aide providentielle proprement
surnaturelle
1.
Au quatrième portique, chapitre 18, l’auteur du «
Néfech ha’Haïm
»
écrit : « Quiconque prend sur lui le joug de la sainteTorah avec sincérité
et désintéressement, comme nous l’avons expliqué plus haut, celui-là
s’élève au-dessus de toutes les contingences de ce monde ; il est l’objet
d’une providence divine exceptionnelle qui le protège des accidents
naturels et le soustrait à toutes les formes de déterminisme. Parce qu’il
s’attache à la Torah et, pour ainsi dire, à l’Éternel Lui-même, et parce
qu’il se sanctifie grâce à la haute sainteté inhérente à la sainte Torah
– elle qui se trouve au-delà de tout, infiniment supérieure à tous les
mondes, elle qui leur donne vie et les fait être, eux et toutes les forces
présentes dans la nature – cet homme donc qui se consacre à la Torah
fait vivre et assure la pérennité de tous les mondes, et il se place lui-
même au-dessus de toutes les forces naturelles. En effet, comment se
pourrait-il que la loi du Tout-Puissant se trouve soumise aux lois de la
nature ? »
2.
Ainsi, quiconque se consacre à l’étude de la Torah de manière
désintéressée reçoit en contrepartie une aide providentielle
littéralement surnaturelle, au-dessus de la nature, et ce, bien que les
personnes présentes autour de lui ne s’en rendent pas compte. Car
même s’il s’agit là de dimensions spirituelles hors du commun, elles
se dévoilent ici-bas de manière cachée, de telle sorte que celui qui les
observe peut très bien les voir comme autant de causalités naturelles.
Mais en vérité, il s’agit là de choses extraordinaires qui relèvent d’une
providence divine exceptionnelle descendant du Ciel spécialement
pour cet homme. Heureux celui qui en a le mérite ! [Et, des paroles du
«
Néfech ha’Haïm
, il me semble que ce n’est pas uniquement grâce à
l’étude de la Torah que l’on peut mériter ce genre d’aide providentielle