Page 66 - Rav Ades

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rav yaakov ades
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fut sensible à la présence de cet homme, c’est donc parce qu’elle était
attentive à ce que personne ne manque de rien. D’autant que l’on voit
mal la mariée donner la part du repas qui lui était réservée et que la fille
de
Rabbi
Akiva aurait très bien pu demander à quelqu’un d’autre de
le faire. Or, elle n’a pas agi de cette manière et elle a personnellement
pris la peine de lui donner sa propre part ! Voilà ce qui lui a permis de
s’attirer les faveurs du Ciel et de recevoir ses bienfaits, transcendant de
la sorte les décrets naturels. [Et bien qu’il soit question ici de donner
ce que l’on possède, comme l’enseigne la
Guémara
, il faut malgré tout
ne pas perdre de vue qu’il existe une multitude de façons de venir en
aide à son prochain et qu’elles ont toutes la possibilité de nous attirer
les plus grandes bénédictions].
Chapitre 12 : À propos des hauts niveaux auxquels
on accède par le mérite de l’étude de la Torah
Première partie : En quoi la spécificité de l’étude de
la Torah repose sur le fait qu’à chaque mot étudié, on
accomplit un commandement positif (Mitsva assé) et on
en retire un grand mérite
1.
Dans son livre «
Chenot Éliahou
» [un commentaire de la
Michna
imprimé à la fin de certaines éditions des
Michnaïot
],Traité
Péa
, chapitre
1,
Michna
1, le
Gaon
de Vilna écrit : « Chaque homme doit veiller à
s’attacher de toutes ses forces à la Torah. Car chaque mot qu’il étudie
constitue une
Mitsva
à part entière… Ainsi, après avoir par exemple
étudié une page de
Guémara,
l’homme a accompli plusieurs centaines
de
Mitsvot
». Ce passage est rapporté dans le «
‘Hafets ‘Haïm
» dans son
livre «
Chem Olam
» au chapitre «
Ha’hzakat haTorah
», p.11/d.
2.
Et l’auteur du «
Hafets ‘Haïm
» ajoute sur place qu’à chaque mot
qu’il étudie, l’homme crée un ange qui plaide sa cause.