Page 26 - Rav Ades

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rav yaakov ades
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2.
Lorsqu’un Juif accomplit l’un de ces aspects de la
Avodat Hachem
, il
déclenche deux choses : la première, c’est qu’en agissant de la sorte, son
âme s’attache à
Hachem
. Et bien que l’âme juive soit perpétuellement
liée à
Hachem
, malgré tout, lorsqu’un Juif réalise une
Mitsva
ou qu’il
étudie la Torah, ce lien se renforce ; ce processus, il est possible de
le concevoir comme un mouvement partant du bas vers le haut. La
deuxième chose qu’un Juif déclenche lorsqu’il accomplit son
Avodat
Hachem
, c’est le fait qu’une lumière spirituelle émanant d’
Hachem
pénètre alors dans l’âme juive ; un processus qu’il est possible de
concevoir comme un mouvement partant du haut vers le bas. [Ces
deux mouvements, l’un partant du bas vers le haut, et l’autre partant
du haut vers le bas, n’ont qu’une valeur mnémotechnique dont le but
est de se souvenir de ces deux types d’états d’esprit (
Kavanot
) et de
leur ordre propre]. On pourrait expliquer allégoriquement (
béDérekh
Rémez
) ces deux types d’états d’esprit (
Kavanot
) à partir du dernier
verset de la
Méguila Eikha
(les Lamentations) où il est dit : « Ramène-
nous vers Toi, Éternel, nous voulons revenir. Renouvelle pour nous
les jours d’antan –
Hachivénou Hachem éléikha véNachouva. ‘Hadech
yéménou kéKédem
». « Ramène-nous vers Toi, Éternel, nous voulons
revenir –
Hachivénou Hachem éléikha véNachouva
», en contrepartie
du lien existant entre l’âme et
Hachem
. « Renouvelle pour nous les
jours d’antan –
‘Hadech yéménou kéKédem
», conformément au fait que
nous recevons de nouvelles lumières célestes identiques à celles dont
on bénéficiait aux jours d’antan, à l’époque du Temple. [Nous avons
traité ici de ces deux
Kavanot
de telle manière qu’elles puissent être
entendues par tout le monde, mais il est évident qu’elles contiennent
d’autres dimensions beaucoup plus profondes, comme cela ressort
des écrits du
Ari
zal
, et comme l’explique le
Rachach
dans son livre
«
Nahar Chalom
», «
Kavanat Matbéa haBerakha
», p.20/b sq.].
3.
Par ailleurs, même si à chaque fois qu’il étudie ou qu’il accomplit
une
Mitsva
, un Juif provoque ces deux phénomènes, il en va tout
autrement lorsqu’il le sait et qu’il a l’intention de les déclencher
lorsqu’il étudie, qu’il prie ou qu’il réalise autre chose dans son
Avodat
Hachem
. Car alors, ces phénomènes prennent une ampleur bien plus
considérable que lorsqu’il ne fait qu’agir sans comprendre ce qu’il