Page 55 - Deuil

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le cortège funèbre,
lévaya
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Il sera donc recommandé de laisser les hommes quitter les lieux de l’enterrement en
premier, les femmes en suivant ou de leur faire emprunter des chemins différents.
(Pit’hé Tchouva, Chap. 195, §19 ; ’Hemdat Moché, Yoré Dé’ah, Chap.62 ; Kountrass Hayé’hiéli ; Yabia’ Omer, T.4,
Chap.35, §2)
8
.
Les hommes venus accompagner le défunt suivent le lit funéraire, mais ne le
précèdent pas. Les seuls autorisés à précéder le lit sont les petits enfants venus
lire des Psaumes, car le souffle de leur bouche est dépourvu de fautes.
(Kountrass
Hayé’hiéli ; Beth ’Olamim, Chap.14 ; Chakh, Yoré Dé’ah, Chap.359, §1)
9
.
L’habitude à Jérusalem - et il est recommandé de se conformer à cet usage dans
tous les endroits de laTerre Sainte - est que les enfants, fils et filles, n’accompagnent
pas leur père défunt à sa dernière demeure, car leur présence lui attirerait une
grande souffrance. Pour cette raison, les fils n’ont pas l’obligation de réciter le
Kaddich
devant la sépulture de leur père. Si, malgré tout, les enfants tiennent à
suivre et accompagner la dépouille de leur père, il ne faut pas créer de discorde à
cause de cela, D.ieu préserve.
(Yabia’ Omer, T.4, Yoré Dé’ah, Chap.27)
10
.
Il est permis aux fils de suivre le lit funéraire de leur mère.
(Yabia’ Omer, T.4, Yoré
Dé’ah, Chap.27)
11
.
Celui qui voit passer un cortège et ne l’accompagne pas enfreint l’interdit
de
(Michlé 15,7)
:
«
Railler le pauvre, c’est outrager Celui qui l’a créé
». C’est pourquoi
il est recommandé de l’accompagner au moins quatre
Amot
(quatre coudées, soit
environ 2 mètres) et d’attendre que la dépouille disparaisse de son champ visuel.
(Yabia’ Omer, T.4, Yoré Dé’ah, Chap.35, §1)
12
.
Même lorsque l’on n’est pas tenu d’accompagner le mort, on se lève devant
ceux qui s’occupent de lui, car ils accomplissent un acte de bienfaisance, et il en
est ainsi de tous ceux qui s’affairent à une Mitsva.
(Taz, Yoré Dé’ah, Chap.361, §2 ; Birké Yossef,
Yoré Dé’ah, Chap.365 ; Yabia’ Omer, T.6, Évèn Haézer, Chap.8)
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.
Un homme qui voit un cortège funéraire et se trouve dans un endroit où il
ne peut s’y joindre, par exemple dans un bus, doit quand même faire l’effort de se
lever.
(Guésher Ha’haïm, Chap.14, §9)
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.
Ceux qui ont l’habitude de déposer une couronne de fleurs sur le cercueil ou
le lit mortuaire (ou bien de les porter devant le convoi funéraire), ont sur quoi se