Page 22 - Deuil

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lois
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.
Il est bien de suggérer au malade agonisant de demander pardon à toutes
les personnes envers lesquelles il aurait commis une faute et qu’il aurait lésées
physiquement ou financièrement.
(Pné Baroukh p.80)
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.
En présence d’un agonisant vivant ses derniers instants, les personnes pieuses
ont la coutume de se laver les mains et de réciter debout des Psaumes, ainsi que
la louange : «
Nichmat Kol ’Haï
» jusque «
Ouvkérev Kédochim
». Elles récitent
ensuite : «
Mi Él Kamokha…
», la bénédiction des
Cohanim
et terminent par
le «
Chéma’ Israël »
ainsi que «
Baroukh Chém Kévod Malkhouto Lé’olam Va’èd
».
(Guésher Ha’haïm, T.1, p.43)
27
.
Au moment du départ de l’âme, on ouvre les fenêtres de la pièce.
(Guésher Ha’haïm
au nom du Ma’avar Yabok ; Yalkout Yossef p.83)
28
.
Après le départ de l’âme, les personnes présentes diront
(Dévarim 32,4)
:
«
L’Eternel a donné, L’Eternel a repris, que le Nom de l’Eternel soit béni, Notre rocher,
Son œuvre est parfaite, toutes Ses voies sont la justice même ; D.ieu de vérité, jamais
inique, constamment équitable et droit
».
(Guésher Ha’haïm, T.1, p.48 ; Pné Baroukh)
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.
Au moment du départ de l’âme, toutes les personnes présentes diront :
«
Baroukh Dayan Haémète
» - « Béni soit le Juge de vérité », sans mentionner le
Nom de D.ieu. De nos jours, on ne procède plus à la déchirure du vêtement,
la
Kri’a
, à ce moment-là, car sinon plus personne ne resterait à ce moment-
là (personne ne souhaitant déchirer ses vêtements).
(Choul’han Gavoha, Yoré Dé’ah,
Chap. 340, §5 ; Kaf Ha’haïm, Chap.547, §25)
La vie – presque – après la mort
A part le statut d’agonisant « classique » où le malade est conscient, de très nombreux
témoignages ont été collectés de par le monde pendant les dernières décennies, relatant
des cas de « mort imminente ». Cette situation, pendant laquelle la personne est en état
de mort clinique ou de coma avancé, nous a permis de recevoir des précieux comptes-
rendus sur la vie – presque – après la mort.
Ces récits nous apportent certainement un ’Hizouk dans la croyance de la vie spirituelle
pure d’une âme désincarnée et des « tribulations » qu’elle peut connaitre. De très
nombreuses lois et coutumes du deuil sont d’ailleurs basées sur cette réalité, connue de
nos Sages depuis toujours.