Page 20 - Deuil

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lois
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Selon la
Halakha,
si un malade a besoin d’une greffe de rein pour survivre, un
proche est autorisé à lui faire don de cet organe. Ce faisant, il sauve une vie parmi
le peuple d’Israël et il pourra bénéficier de la promesse : «
Celui qui accomplit une
Mitsva, il ne lui arrive rien de mal
».
(Yé’havé Da’at T.3, Chap.84 ; Diné Israël, Chap.7 ; Zichron
Yéchayahou, Kovets Vérapo Yérapé, p.29)
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La greffe de cornée sur un œil aveugle est permise, à condition d’ignorer qui
en est le donneur et la manière dont les médecins l’ont obtenue.
(Yabia’ Omer, T.3, Yoré
Dé’ah, Chap.20-23)
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Il est permis de contracter une assurance-vie et cela ne dénote pas un manque
de foi ni de confiance en D.ieu. Toutefois, si la compagnie appartient à un Juif,
il faudra rédiger un
Héter ’Isska
. Si une des clauses stipule qu’il sera autorisé de
pratiquer une autopsie après le décès du souscripteur, il faudra l’annuler.
(Yé’havé
Da’at, T.3, Chap.85)
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Un malade nécessitant une transfusion sanguine peut recevoir du sang d’un
non-juif, s’il n’y a pas d’autre choix.
(’Helkat Ya’acov, T.2, §40 ; Yalkout Yossef T.7, Chap.1, §16)
Un « bon » médecin
Le vénérable Rabbi Eisel Charif était gravement malade. Il consulta un éminent
spécialiste qui, après lui avoir administré un traitement sans aucun résultat, informa
la famille qu’il ne pouvait plus rien pour aider le malade et qu’il se retirait.
Contre toute attente, le Rabbi finit par guérir et il se trouva un jour face à l’éminent
médecin qui s’exclama : « Rabbi, vous revenez de l’autre monde ? ». Le Rabbi
répondit : « Parfaitement exact ! D’ailleurs, je vous ai fait une grande faveur pendant
que j’y étais. Un ange me fit entrer dans une grande salle où des hommes bien habillés
faisaient la queue devant une petite porte. “Où vont-ils ?”, demandais-je à l’ange. Il
me répondit : « Ils s’acheminent vers le monde d’en-dessous ; ce sont ces hommes dont la
Michna dit : “Les meilleurs parmi les médecins iront au Guéhinam !” » A ma grande
surprise, j’ai vu que vous étiez dans la file et que vous alliez passer la porte. Je me suis
immédiatement approché de l’ange et je lui ai dit : “Ecartez vite cet homme de la file,
il y a une erreur… Ce n’est pas un bon médecin… Il ne s’intéresse pas à ses patients,
il les abandonne !” »