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visites aux malades
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Toutefois, si le médecin ne respecte pas les
Mitsvot
, il a lieu de craindre que cela
risque d’influencer sa décision médicale. Par conséquent, on ne se contentera pas
de son seul avis mais on consultera un autre médecin respectueux des
Mitsvot
ainsi
qu’un Rav versé dans les questions de
Halakha
et guérison.
(Yabia’ Omer, T.4, ’Hochen
Michpat, Chap.6, §4, T.6 ; Yoré Dé’ah, Chap.3 ; Yé’havé Da’at, T.3, Chap.61 ; Yalkout Yossef T.7, Chap.1, 66)
9
.
Si, sur ordre des médecins, un malade en danger doit consommer un aliment
interdit, il ne devra pas prononcer de bénédiction. Toutefois, si la nourriture
est Kacher, mais qu’il est interdit de manger à ce moment-là, par exemple, le
jour de Kippour, le malade est obligé de réciter les bénédictions avant et après la
consommation.
(Yalkout Yossef T.3, Lois sur les bénédictions, Chap.203, §12)
10
.
Un malade peut manger ou boire avant la prière, à condition que cela
contribue à améliorer son état de santé.
(Yabia’ Omer, Ora’h ’Haïm T.8, §31)
11
.
Un malade qui, pour les besoins de sa guérison, doit boire du lait après avoir
consommé de la viande, n’aura pas besoin d’attendre six heures avant de le faire.
Il prononcera simplement la bénédiction d’usage après avoir mangé la viande,
se rincera bien la bouche et pourra boire du lait une heure après.
(Yabia’ Omer, Yoré
Dé’ah T.1, §4)
12
.
Un malade sera autorisé à prendre des cachets qui contiennent du ’
Hamets
pendant Pessa’h, à condition de n’en tirer aucun plaisir gustatif et qu’il en ait
besoin parce qu’il souffre de tout son corps.
(
Yé’havé Da’at, T.2, Chap.60
)
13
.
Les méthodes de guérison non scientifiques, qui font appel à la « mystique »
et aux incantations, peuvent poser des problèmes de
Halakha
, quelles soient
pratiquées par des Juifs ou des non-juifs. Dans tous les cas, on demandera à
un Rav spécialiste de ces questions
.
(
Yalkout Yossef T.7, Chap.1, 8
;
Yabia’ Omer, T.1, Yoré Dé’ah,
Chap.9, §7 , T.4, Yoré Dé’ah, Chap.20, §7 ; T.5, Ora’h ’Haïm Chap.32, §5)
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.
Un enfant qui prie pour la guérison de son père malade ne doit pas l’évoquer
en termes honorifiques, car il n’y a pas de grandeur devant Hachem. Il dira
simplement : « … mon père Ton serviteur, Untel fils d’Unetelle… ». Il en est
de même concernant sa mère ou son maître.
(Séfer ’Hassidim ; Ben Ich ’Haï, Parachat
Choftim, §5 ; Yalkout Yossef T.7, Chap.1, 10)