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lois
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Il est également recommandé de bénir cette personne en présence de dix hommes
lors de l’ouverture de l’Arche sainte, à la synagogue.
Néanmoins, en cas d’impossibilité de se déplacer chez le malade, il est bon de
prendre de ses nouvelles par téléphone ou de lui envoyer une lettre afin de le
soutenir.
4
.
Cette Mitsva
concerne tout le monde, le Sage se rendra auprès d’un homme
simple (malgré l’honneur du à l’érudit en Torah), on visitera quelqu’un de plus
jeune que soi.
(Choul’han ’Aroukh Yoré Dé’ah, Chap.335, §2 ; Traité Nédarim, 39b ; Yalkout Yossef, p.41)
5
.
Les proches parents et les amis qui ont l’habitude de fréquenter le malade
pourront se rendre au chevet du malade dès l’annonce de sa maladie. Les relations
plus lointaines après trois jours seulement, afin de ne pas lui « coller une étiquette »
de malade, ce qui pourrait diminuer ses chances de guérir. Toutefois, si la maladie
s’aggrave, les uns et les autres peuvent lui rendre visite immédiatement.
(Choul’han
’Aroukh Yoré Dé’ah, Chap.335, §2 ; Taz ibid)
6.
Lorsque le malade fait partie de la maisonnée, il est bien d’aller demander
au Sage de la ville qu’il le bénisse et implore la Miséricorde divine en sa faveur.
(Traité Baba Batra, 116)
Selon le
Zohar
(Parachat Vayakel)
, il est bon de bénir le malade par un «
Mi Chébérakh
»
au moment de la sortie du
Séfer Torah
à la synagogue.
7
.
Celui qui tombe malade a l’obligation d’aller consulter un médecin et de se
conformer à ses directives, celui qui ne le fera pas sera considéré comme fautif.
Néanmoins, il placera en permanence sa confiance en Hachem, afin qu’Il mette
dans le cœur du médecin la sagesse nécessaire à sa guérison.
(Traité Baba Kama, 85)
Quoiqu’il en soit, il est recommandé de prendre conseil auprès de
Rabbanim
experts dans le domaine médical.
(Yé’havé Da’at, T.1, §61 ; Birké Yossef, Yoré Dé’ah, Chap.336)
8
.
Dans le Talmud
(Traité Yoma, 85)
,
nous apprenons du verset : « …
L’homme les fera
(les
Mitsvot
)
et vivra par elles
», qu’un cas de danger de mort repousse toutes les
interdits de la Torah. C’est également l’opinion du
Rambam
(Lois de Chabbath, Chap.2)
,
qui conclut son exposé par le verset qui loue la Torah : «
Ses voies sont harmonieuses
et Ses chemins sont des chemins de paix
». Aussi, un malade a l’obligation d’obéir aux
ordonnances du médecin, même s’il lui prescrit de manger un aliment interdit ou
de ne pas jeûner à Yom Kippour.