Page 17 - Deuil

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Visites aux malades
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Nos Maîtres nous ont enseigné dans le Talmud
(Traité Chabbath, 32a)
: « Un homme
doit toujours implorer la Miséricorde divine afin de ne pas tomber malade, car si
cela lui arrive, il devra (vis-à-vis du Tribunal Céleste) attester de mérites suffisants
afin de guérir ».
C’est la raison pour laquelle chacun doit chercher à bonifier ses voies, à plus forte
raison lorsqu’il est malade. On ne s’appuiera pas seulement sur les médecins, mais
on pratiquera la
Tsédaka
selon nos moyens, comme il est écrit
(Michlé 10,2)
: «
La
Tsédaka sauve de la mort
».
De plus, le
Midrach
affirme
(Chir Hachirim Rabba 6, 11)
: « Une maison dont la porte
est fermée à la charité est ouverte aux médecins ; une maison dont la porte est
ouverte à la charité est fermée aux médecins ».
Enfin, le Talmud nous livre cet adage encourageant : « Même lorsque le tranchant
d’une épée est posé sur le cou d’un homme, qu’il ne désespère pas de la Clémence
divine et soit confiant dans le fait qu’Hachem le fera vivre ».
(Traité Brakhot, 10a)
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C’est une Mitsva d’aller rendre visite au malade même s’il est entouré des
personnes qui se soucient de tous ses besoins. Cette Mitsva ne connait pas de
limite quantitative, chaque nouvelle visite étant méritoire, à condition, toutefois,
de ne pas importuner le malade.
Sa valeur est immense, nos Sages l’ont comptée parmi les actes décrits comme :
« Celui qui les accomplit consomme leurs fruits (jouit de l’usufruit) dans ce
monde-ci, le capital lui étant conservé pour le monde futur ».
Elle a de plus la faculté de procurer longévité à celui qui l’accomplit.
(Zéra’ ’Haïm, p.126)
Enfin, elle s’inscrit dans le cadre du commandement : «
Tu aimeras ton prochain
comme toi-même
».
(Yalkout Yossef, T.7, p. 41)
On ne prononcera pas de bénédiction pour l’accomplissement de cette Mitsva.
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L’essentiel de laMitsva est d’aller soi-même rendre visite aumalade et d’implorer
à son égard la Miséricorde divine. C’est la manière la plus parfaite de se rendre
quitte de ce commandement.