Page 47 - Rav kanievsky-livre

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le ‘hazon ich
Ça se sent dans l’air
« Une fois, raconte Rabbi ’Haïm, je marchai avec mon oncle dans la
rue qui porte actuellement son nom, à côté du cimetière
Chomré
Chabbath
. Soudain, il déclara : “A cet endroit sont passés autrefois des
Juifs qui se sont consacrés à la Torah. Ça se sent dans l’air…” Parvenir à
un tel degré de ressentir dans l’air d’un endroit qu’on s’y est autrefois
consacré à l’étude, ajoute le
Gadol
, n’est possible que grâce à l’étude
de la Torah. »
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Il garde les pas de Ses fidèles
« Un jour, relata Rabbi ’Haïm à une autre occasion, ma mère servit au
’Hazon Ich
son repas, mais avant qu’il ait eu le temps d’y toucher, un
visiteur entra pour s’entretenir avec lui. Celui-ci fut immédiatement
suivi d’un autre, si bien que son repas fut retardé pendant un moment.
Quand il put enfin se libérer, le
’Hazon Ich
déclara qu’au vu de ce
contretemps, il préférait s’abstenir de manger. Il s’avéra ensuite qu’on
avait oublié de prélever le
Maasser
sur ce plat.
« Et il ne s’agit pas d’un cas ponctuel, conclut Rabbi ’Haïm. Ce genre
d’incidents se reproduisit plusieurs fois avec mon oncle. »
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Un jugement sûr
« Le
’Hazon Ich
était capable de jauger une personne en deuxminutes »,
nous révèle par ailleurs son neveu. « Il le reconnut lui-même devant
moi. »
A une autre occasion, l’oncle révéla à son neveu qu’il parvenait à juger
quelqu’un dès l’instant où il ouvrait la bouche pour parler.