Page 48 - Rav kanievsky-livre

Version HTML de base

46
rabbi ‘haïm kanievsky
Une fois fut introduit chez le
’Hazon Ich
Rav Moché Soloveitchik, qui
ne lui était pas connu. A son départ, le
’Hazon Ich
s’enquit auprès de
sa sœur de l’identité de son visiteur, qui l’avait vivement impressionné.
Après s’être renseignée, celle-ci lui apprit qu’il s’agissait du petit-fils de
Rabbi ’Haïm de Brisk. « Ah ! Maintenant, je comprends… », s’écria alors
le
’Hazon Ich
.
Quelques rares privilégiés, témoigne Rabbi ’Haïm, eurent le mérite que
le
’Hazon Ich
se lève personnellement pour les raccompagner à leur
départ, au nombre desquels le Rav Eliahou Duschnitzer, qu’il escortait
jusqu’au portail, après quoi le neveu était chargé de l’accompagner
jusqu’à sa voiture.
Il témoignait également beaucoup d’honneurs au Rav Dov Zokhovsky,
surnommé «
Berl Yanover
».
Il faisait par ailleurs l’effort de raccompagner le Rav Aharon Yéhouda
Leib Steinman, alors jeune
Avrekh
. Rabbi ’Haïm se souvient encore
combien ce dernier était gêné par de telles marques de respect.

Avec lui, on ne peut pas ruser
A l’occasion, nous relate Rabbi ’Haïm, le
’Hazon Ich
reçut la visite d’un
Rav proche du mouvement
Mizra’hi
1
venu lui soumettre un problème.
A ses dires, certaines personnes peu religieuses risquaient de renoncer
à un mariage en bonne et due forme si on ne leur permettait pas de se
marier pendant le
Omer
.
Ce visiteur suggérait donc que l’on déclare permis de semarier pendant
l’un des jours de cette période.
En fait, l’intention secrète de cet homme était que le
’Hazon Ich
accorde
cette dérogation pour une date bien précise : le 5
Iyar
(anniversaire
1. Ancêtre de l’actuel parti sioniste-religieux.