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rabbi ‘haïm kanievsky
que je les posai moi-même sur une feuille sous forme d’équations
mathématiques. Or, non seulement il trouvait toujours le résultat
avant moi, mais sa réponse était toujours la plus exacte. »
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Patience et respect des parents
« Je n’ai jamais vu mon oncle s’énerver, témoigna un jour Rav ’Haïm,
à l’exception du jour où un homme venu lui poser une question cita en
son nomun avis contraire à celui qu’il avait émis. “C’est unmensonge !”
s’écria le
’Hazon Ich
en quittant la pièce. Il voulait sans doute montrer à
cette personne qu’il ne pouvait tolérer que l’on profère des mensonges
en son nom. »
Rabbi ’Haïm se souvient par ailleurs de
plusieurs anecdotes quant au grand respect
que le
’Hazon Ich
témoignait à sa mère : « Il
faisait tous les jours une visite à sa mère,
discutant pendant une demi-heure de
leurs souvenirs de Kossova. J’étais toujours
émerveillé de voir comment le
’Hazon Ich
sacrifiait une partie de son temps si précieux
pour mener ce genre de conversation.
Cela donne une idée de l’importance qu’il
accordait à la Mitsva de
Kiboud Em
– le
respect porté à sa mère.
« Ma mère, qui était sa sœur, m’a rapporté une autre anecdote
prouvant ses efforts dans ce domaine : une fois, ma grand-mère ne se
sentait pas bien, et lorsque Maman vint la voir, elle lui fit la remarque
suivante : “Cela m’étonne que Yéchaya [prénom du
’Hazon Ich
] ne
m’ait pas encore rendu visite !” Dès qu’il eut vent de cette réflexion,
mon oncle se mit à courir si vite qu’on n’aurait pu le rattraper, pour
arriver au plus vite chez sa mère. » 
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Sur la tombe de
Na’houm Ich Gam Zou