Page 18 - En chemin vers Hachem

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en chemin vers hachem
me remplit et plus je suis plein d’elle, plus le contenant grandit pour faire
place à des nouvelles questions et à de nouvelles réponses.
La Torah donne du sens à ma vie et je n’ai pas de mots pour expliquer
pourquoi un Chabbath en chansons et en épices vaut bien plus qu’un long
voyage. En effet, il n’y a pas de mots lorsque cela touche à l’âme. Du coup,
chaque
Baal
Téchouva
ne rêve que d’une chose
 :
que sa famille et ses
amis lui enjoignent le pas, car il ne peut concevoir que les gens qu’il aime
passent à côté de cette plénitude.
Ce livre est précisément une invitation au divin, à travers les parcours de
Téchouva
de gens aussi différents qu’une ancienne chanteuse africaine
de gospel ou qu’un ancien champion de judo. Toutes ces histoires ont en
commun cette quête du Très Haut qui a changé du tout au tout leur regard
sur la vie.
L’idée de ce livre est donc de montrer que cela est possible et comme le
dit le verset «
Ki Karov Alékha Hadavar Méod
»
-
« Car la chose est très
proche de toi
». La
Téchouva
est un processus infini de raffinement de
l’âme pour éteindre le mauvais penchant et atteindre le maximum de notre
potentiel.
Que l’on y arrive par intérêt, par reconnaissance ou par curiosité, il n’y a
plus de temps à perdre pour que nos connaissances profanes, de Pythagore
à l’appel du 18 juin, des Carolingiens à Keynes, soient rattrapées par
Beth
Chamaï
,
Beth Hillel
, Dvora ou Daniel. Rabbi Eliezer dit à ses élèves dans
la
Guémara
Chabbath (153a) :
«
Que l’homme se repente aujourd’hui de
peur qu’il ne meure demain
»
.
Ce livre est donc un recueil de descente et de montées vers le Très Haut,
de ces gens qui ont compris qu’il fallait s’accrocher à cette corde divine
afin de grimper le plus possible. Peu importe si nos mains se couvent
d’égratignures, l’important, c’est de continuer sans cesse notre ascension.
De façon involontaire, il rend également hommage aux nombreux
Rabbanim
français et à leurs épouses qui œuvrent sans relâche depuis des années pour
que leurs frères se réchauffent auprès du feu de la tradition.
Une fois, le Rav Steinsalz, réputé pour sa vulgarisation du Talmud, a
demandé l’autorisation à son Rav, le Rav M
é
na’hem Mendel Schnerson
de Loubavitch de pouvoir cesser l’une de ses nombreuses activités. La