Page 35 - Accouchement

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La délivrance près d’Hachem
summum de cette sainteté arrive au moment de l’accouchement lui-même,
lorsqu’
HaKadoch Baroukh Hou
ouvre les portes de la matrice.
Après l’accouchement, la sainte
Chékhina
se retire et pénètrent alors les
forces de l’impureté, et c’est cela l’origine de l’impureté postnatale.
C’est peut-être pour cela qu’avec l’accouchement par césarienne, dans
lequel, si l’on peut dire ainsi, la clef a été transmise à l’homme, la femme ne
devient pas impure de l’impureté postnatale, et la loi à son propos est comme
pour toute
Nidda
(femme dans son impureté menstruelle), car effectivement,
elle n’a pas eu le mérite de vivre ces fameux instants de sainteté dans leur
plénitude.
La peur de l’accouchement
Lorsque l’heure se rapproche de la phase ultime, tu commences à appréhender,
te demandant comment tu pourras surmonter l’accouchement.
L'une des raisons à cela est que jusqu’à présent, tu sentais que tu contrôlais
la situation et que tu étais responsable du fonctionnement des muscles de ton
corps, et voilà que soudainement, tu perds le contrôle !
Le muscle de l’utérus entame son fonctionnement sans que tu n’aies aucun
contrôle sur lui, la clef est entre «  les mains  » du Créateur, c’est Lui qui fixe
le rythme des contractions, leur durée et l’intensité de la douleur.
Ton corps est hors de contrôle…
Seul
HaKadoch Baroukh Hou
va décider
si la contraction sera longue ou courte et dans quelle mesure elle te fera
progresser vers l’accouchement.
Le passage de l’état d'auto-contrôle à l’état de perte du contrôle peut
conduire à la peur et au blocage, sensations qui freinent la progression de
l’accouchement, qui provoquent la contraction des muscles du corps et qui
empêchent le système hormonal de fonctionner correctement.
Une préparation spirituelle appropriée et la prise de conscience qu’
HaKadoch
Baroukh Hou
est de ton côté remonteront ton moral et te donneront la
capacité mentale de surmonter l’accouchement avec facilité.
Un même type de perte de contrôle se trame chaque nuit.
Avant que tes yeux ne se ferment, tu dis : «
Beyadekha Afkid Rou’hi
»
(« entre Tes mains, je remettrai mon âme »). Par ces termes, tu transmets