Page 28 - Accouchement

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Un accouchement, près d'Hachem
« 
Et de même, la femme prêtera une attention particulière à son alimentation
pendant les jours de sa grossesse, car un mauvais aliment affaiblit le futur
bébé et une alimentation composée de mauvais aliments est nuisible pour le
bébé, car le bébé goûte de tout ce que mange la mère.
»
«
Et ainsi dans le Midrach (Kétouvot 61a) : "Cette même reine qui mangeait
des cédrats durant les jours de sa grossesse donna naissance à une fille qui
avait l’odeur du cédrat"
. »
Il prévient aussi la femme enceinte de prendre garde à ce qu’elle voit, et il
écrit :
«
Qu’elle ne pénètre pas dans des lieux de Touma (impureté) et dans des
endroits où il y a une mauvaise odeur, parce que le bébé se forme en fonction
de ce qu’elle voit, et une femme qui passe dans ces endroits durant sa
grossesse engendre un bébé sot ou manquant de raison, car une mauvaise
odeur rend idiot, et ainsi l'un des dix cas où l’homme est assujetti à l’oubli
de son étude, c’est lorsqu’il passe dans des endroits où règne une odeur
nauséabonde
». (
Horayot 13b)
Voici un autre passage de ce livre : «
La femme enceinte doit faire attention
à ne jamais se mettre en colère durant sa grossesse. Et qu’elle ne pénètre
pas dans des lieux impurs, mais qu’elle fréquente plutôt durant cette période
des lieux saints et purs, comme le Beth Haknesset (la synagogue) et le Beth
Hamidrache (la maison d’étude de la Torah). Et qu’elle s’efforce de voir
des Talmidé ‘Hakhamim (des savants en Torah), des personnes pointilleuses
dans l’accomplissement des commandements de la Torah et des ‘Hassidim
(des hommes pieux). Et elle écoutera des paroles de Torah, car ce qui rentre
par ses oreilles sanctifie le bébé qui est en elle, et l’embryon entend et
comprend tout
».
C’est la raison pour laquelle Rabbi Yo’hanane ben Zakaï appela Rabbi
Yéhochoua : «
Heureuse est sa mère
», c'est-à-dire qu'il associa ses mérites
à sa mère. C’est effectivement grâce à elle qu’il est devenu savant en Torah,
par le fait que durant tous les jours de sa grossesse, elle parcourait toutes
les synagogues et les salles d’étude de la Torah de la ville et demandait là-
bas : «
S’il vous plaît, demandez la miséricorde pour cet embryon pour qu’il
devienne un érudit
». (
Rabbénou Ovadia MiBarténoura dans le Traité des
Pères 2, 8).
Et l’auteur du «
Chevet Moussar
» conclut en disant :
« 
Et tous les jours
de sa grossesse, elle sera toujours en prière, pour que le futur bébé soit