Page 27 - Accouchement

Version HTML de base

25
Période de la grossesse
était morte (tous ces signes) avaient disparu. Et lorsque Rivka arriva, ils
revinrent
». (
Rachi Béréchit 24, 67)
La bougie qui restait allumée est comme la
Ménorah
(le Candélabre) du
Beth Hamikdach
, la bénédiction qui se trouvait dans la pâte correspond aux
Lé’hem Hapanim
(les pains de proposition), et la nuée liée à sa tente évoque
la Présence Divine dans le Saint des Saints entre les deux Chérubins.
Ces trois miracles sont venus par la force de la femme qui mérita de construire
sa maison comme un sanctuaire pour la Présence Divine.
Pendant la grossesse, la mission de la construction du foyer prend une
dimension particulière : la femme devient comme une maison pour le
nouveau bébé qui sera bientôt amené à naître dans le peuple d’Israël. Un
nouvel être bouge en elle. Un petit bébé s’épanouit et grandit, à l’abri des
regards jusqu’à ce qu’il arrive à complète maturation pour sa sortie dans
le monde. La « maison » dans laquelle il se développe est comme un
microcosme du
Beth Hamikdach
et elle est emplie de sainteté.
Nos Sages, de mémoire bénie, ont dit (
Nidda 30b
) : «
Le bébé dans les
entrailles de sa mère, une flamme est allumée au-dessus de sa tête
(lui
permettant de voir d’un bout à l’autre du monde)
et un ange lui enseigne
toute la Torah.
» C’est-à-dire que pendant son séjour dans le ventre de sa
mère, le bébé reçoit la préparation spirituelle qui va l’accompagner durant
toute sa vie. C’est pour cette raison que la
Halakha
fixe que la filiation chez
les non-Juifs est déterminée en fonction du père et chez le Juif en fonction
de la mère. Un Juif n’est pas seulement un être de chair et de sang, il possède
une
Néchama
(une âme) divine, une âme sainte qui se tient sous le Trône de
Gloire, or la
Néchama
se rattache à l’endroit duquel elle a reçu son influence.
Comportement de la mère durant la grossesse
Il incombe à la mère de préserver la sainteté et la spiritualité qui est en son
sein.
C'est la raison pour laquelle il est extrêmement important de garder la
Cacheroute
des aliments. En effet, la consommation d’un aliment non
Cacher
cause au corps des dégâts spirituels.
Dans le livre «
Chevet Moussar
» (Chapitre 24) est rapportée une suite de
bonnes pratiques pour la femme enceinte, en voici quelques extraits :