Page 37 - Michpatei Hachalom

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vous serez irréprochables aux yeux des hommes
mon père hier, pour avoir mangé de l’ail ? » Il lui répondit : « Que D.ieu
me préserve d’agir ainsi ! » Si
Rabbi
‘Hiya s’était accusé ainsi, ce fut
également pour éviter une humiliation à l’élève qui avait effectivement
mangé de l’ail.
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De qui
Rabbi
‘Hiya apprit-il à agir ainsi ? De
Rabbi
Méïr. Et
Rabbi
Méïr,
de qui l’apprit-il ? De Chmouel le Petit.
Et Chmouel le Petit, de qui l’apprit-il ? De Chekhania fils de Yé’hiel,
comme nous le voyons dans ce verset : « Chekhania fils de Yé’hiel prit
la parole et dit à Ezra : “Nous avons commis une infidélité envers notre
D.ieu en épousant des femmes étrangères, appartenant aux populations
de ce pays. Mais il reste encore de l’espoir pour Israël !’’ »
Et Chekhania fils de Yé’hiel, de qui apprit-il à agir ainsi ? De Yéhochoua,
comme il est écrit : « D.ieu dit à Yéhochoua : “Relève-toi ! Pourquoi
tombes-tu sur ta face, alors que c’est Israël qui a fauté ?’’ Yéhochoua
répondit : “Maître du monde, révèle-moi donc qui a fauté !” D.ieu
lui dit : “Suis-Je donc un dénonciateur ? Consulte plutôt le tirage au
sort !’’ »
Pourquoi cacher ses fautes ?
Cette interdiction de dévoiler ses fautes est due au fait que l’on doit éprouver
de la honte à leur égard. Or, en les exposant en public, c’est comme si on
minimisait leur gravité et que l’on méprisait la parole divine. Il est dit à ce
propos : «
Heureux le porteur d’une faute qui cache son péché.
 »
Une faute commise en public
Par conséquent, il est parfois nécessaire de proclamer ses péchés. Par exemple,
si l’on a fauté en public, il est impératif de reconnaître ses fautes publiquement,
afin que nul ne s’en inspire et que la profanation du Nom divin résultant de nos
actes s’en trouve diminuée.