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avant la ’houpa
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le mari s’est engagé. En tant que tel, ce contrat de mariage n’échappe pas
à la règle générale des contrats. Par conséquent, les erreurs de formulation
dans la date n’invalident pas forcément le contrat. Il appartient au
Beth-
Din
de se pencher sur les conséquences de cette erreur.
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Question n°25 : Que faire dans le cas, très courant, où le rédacteur de
la
Kétouba
a déjà inscrit la date du mariage sur la
Kétouba
, et où il
s’avère que la
’Houpa
aura lieu après la tombée de la nuit, et donc, le
jour suivant la date inscrite sur la
Kétouba ?
Réponse
:
Dans ce cas, le Rav fera faire le
Kinyane
, l’engagement à respecter les termes
de la
Kétouba
au
’Hatan
avant la tombée de la nuit, devant deux témoins
cachères.
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Il est aussi possible de demander au
’Hatan
de faire l’engagement à tenir
les obligations inscrites dans la
Kétouba
, avant la signature des témoins, qui
écriront au bas de la
Kétouba
, au moment de la signature : « la
Kétouba
a
été écrite le jour, et a été signée la nuit ».
La meilleure des manières de procéder reste tout de même la suivante : ne
pas inscrire de date sur la
Kétouba
tant que le
’Hatan
el la
Kalla
ne sont pas
prêts à aller sous la
’Houpa
.
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Cependant, dans le cas où le rédacteur de la
Kétouba
aurait oublié de mentionner les
centaines (dans 5773 ; il oublie de mentionner « Cheva méot-700 »), le
Rama
pense que
celle-ci serait impropre, et qu’il faudra la réécrire, à l’instar des autres types de contrats.
Le Sifté Cohen pense que ce genre d’erreur n’invalide pas un autre type de contrat que
la
Kétouba
, alors que pour cette dernière, l’erreur crée une situation problématique. Le
Choul’han ’Aroukh
n’a pas directement tranché, ni dans un sens, ni dans l’autre.
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Cependant ce procédé comporte un problème lié à la formulation de la
Kétouba
. Il est
en effet écrit que le
’Hatan
« a dit la
Kalla
…ce jour-là….Tu es ma femme selon la loi de
Moché et d’Israël… », or les témoins signent sur un document qui évoque un évènement
qui se sera déroulé après la date indiquée sur celui-ci. On est donc en présence d’un men-
songe, ce qui invalide la
Kétouba
, d’après certains décisionnaires.