Page 31 - Mariage

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avant la ’houpa
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requête qui les réunisse toutes les trois ? »
Ainsi, sa Téfila fut : « S’il te plaît Hachem, fais que ma mère puisse me voir
dans un an avec mon fils dans une poussette incrustée de diamants ! »
C’est là une Brakha qu’il faut souhaiter à tous les ’Hatanim.
L’écriture de la
Kétouba
La
Kétouba
est un contrat écrit qui explicite l’essentiel des devoirs du mari
envers son épouse. Elle est signée par deux témoins ainsi que par le
’Hatan.
Au cours de la cérémonie, ce dernier fait un
Kinyane Soudar
, un geste (outre
la signature) à travers lequel il s’engage à respecter tous les éléments écrits.
Dans certaines communautés, on fait le jurer de tenir ses engagements.
Le
’Hatan
remet la
Kétouba
à la
Kalla
au cours de la cérémonie. Elle la
garde auprès d’elle, ce qui l’assure de pouvoir faire valoir ses droits en
cas de nécessité (divorce ou veuvage). Parmi eux, celui à obtenir une
indemnisation que l’on appelle parfois simplement
«
Kétouba
».
Question n°20 : A quel moment de la cérémonie doit-on remplir la
Kétouba
? Quand doit-on la lire et faire signer les témoins ?
Réponse
:
On remplit la
Kétouba
avant le début de la cérémonie. Elle doit être
conforme aux usages en vigueur dans la communauté d’origine des
mariés. Le Rav qui préside la cérémonie, ou toute autre personne que les
mariés tiennent à honorer, lira publiquement la
Kétouba
. Lorsqu’il arrive
à l’expression «
Vékanina Miyad Ha’Hatan »
« et nous avons acquis du
’Hatan
susmentionné… », il fait faire au
’Hatan
un
Kinyane Soudar
: le
’Hatan
soulève un objet que le Rav lui aura mis dans la main, en signe
d’engagement des obligations inscrites dans la
Kétouba
. Une fois la lecture
achevée, les témoins apposent leur signature au bas du document en