Page 21 - Mariage

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avant la ’houpa
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spécialement apprêté à cet effet, ou à l’extérieur de la salle de réception.
Les Ashkénazes ont l’usage de la tenir en extérieur, sous le ciel, afin que
l’union soit associée au spectacle des innombrables étoiles, ce qui constitue
un
Siman Tov
pour leur descendance, qui sera aussi innombrable que les
astres du ciel
. (Rama dans Even Haézer Chap.61, qui cite un avis allant dans ce sens ; Knesset Haguédola,
(§61) dans les Hagahot Beth Yossef, lettre Aleph qui insiste sur le fait qu’on ne suit pas l’avis de Rama dans ce cas. Voir
également Mahari Falaggi et les responsas Yaffé Lalev (Chap.61, §6) ainsi que le Yabia Omer, T.3, §6 et 4)
Les témoins et la bague
Les
Kiddoushin
doivent impérativement se dérouler devant témoins, c’est
leur présence qui valide l’acquisition. Ces hommes doivent répondre à des
critères moraux stricts et ne doivent pas avoir un lien de parenté entre
eux ou avec les « intéressés », à savoir le
’Hatan
et la
Kalla
. Du fait de
ces nombreuses exigences, certains rabbinats imposent leurs témoins à la
famille. Mais si on doit les choisir, il faut absolument être instruit des
règles qui les définissent comme
Cacher.
Quoi qu’il en soit, il incombe au
Rav qui supervise le mariage de vérifier la
Cacheroute
des témoins.
Question n°3
: Quels sont les types de personnes inaptes à servir de
témoins lors du mariage ?
Réponse :
1. Ceux qui sont inaptes pour des raisons de proximité familiale : le frère
du
’Hatan
, son père et son fils
2
.
2. Ceux qui sont inaptes parce qu’ils transgressent des interdictions de
la Torah. Par exemple, ceux qui ont prononcé des faux serments ou des
2
Rabbi Yossef Karo pense que toute personne faisant partie de la catégorie de ceux qui
ont un lien de 3
ème
degré avec un autre témoin, ou avec l’un des mariés (exemple : le petit-
fils du frère de Chimon), et qui devrait témoigner en compagnie du frère de son grand-
père, ou qui devrait délivrer un témoignage à son sujet, a le droit de le faire. Par contre, le
Rama
s’y oppose. Dans les faits, il convient de s’en tenir à l’avis du
Choul’han ’Aroukh.