Page 35 - Rabbanite T2

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patience
A ceux qui interrogèrent le frère de la Rabbanite, le Rav Moché
Elyashiv, sur l’origine de cette patience hors normes, il répondit en
les invitant à consulter le testament de leur grand-père, le Rav Arié
Lévine. On peut y lire les lignes suivantes, expression de ses dernières
volontés : « Hachem nous a comblés, dans Sa générosité, d’un présent
d’une sainteté inestimable : mon épouse, la Tsadéket Tsippora
‘Hanna, dont l’âme repose au Gan Eden et qui était un remarquable
exemple de patience, dont je ne me suis pas assez inspiré (…) ». Dans
l’une de ses lettres, il écrivit également sur celle-ci : « C’était une âme
élevée des générations précédentes. Son extraordinaire capacité de
tolérance vis-à-vis d’autrui est impossible à décrire. Elle ne récrimina
jamais quiconque, cela ne lui serait pas venu à l’esprit… ».
Cette patience était donc une tradition familiale dont la Rabbanite
Kanievsky reprit avec joie le flambeau, et ce dès son plus jeune âge.
La Rabbanite Israëlsohn, sa sœur cadette, a révélé combien, en
tant qu’aînée de la famille et bras droit de sa mère, Batchéva faisait
déjà montre de trésors de patience envers ses nombreux frères et
sœurs. Tous les témoignages confortent celui-ci. Ainsi, l’une de ses
anciennes camarades de classe raconte : « Lorsque l’enseignante posait
des questions, bien que Batchéva fût extrêmement intelligente, elle
ne criait jamais la réponse pour être la première à répondre. Elle
attendait toujours que les autres filles proposent leurs réponses et ce
n’est qu’alors qu’elle ajoutait ses commentaires, qui étaient toujours
pertinents. Rétrospectivement, je me rends compte que cette
capacité de retenue à un âge aussi précoce était exceptionnelle. De
plus, en raison des nombreux talents dont Hachem l’avait dotée, elle
s’efforçait de son mieux d’aider les élèves moins douées, notamment
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Dans les racines familiales