Page 16 - Rabbanite T2

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rabbanite kanievsky
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dans la pièce où ma sœur et moi dormions. J’avais crié et avais ainsi
perturbé son étude. Cette attitude inhabituelle de sa part, me permit
de réaliser l’importance suprême de l’étude de la Torah et la gravité
de la faute de provoquer du Bitoul Torah. »
La Rabbanite avait alors intériorisé ce message qui l’accompagna tout
au long de sa vie, message qu’elle mit ensuite en application dans son
propre foyer.
Dès le début de son mariage, lorsque la Rabbanite devait se rendre
à l’hôpital pour accoucher, elle ne demandait jamais au Rav de
l’accompagner pour ne pas interrompre son étude. Elle se contentait,
après la naissance, de lui envoyer un message l’informant de son état
de santé en précisant si l’enfant était une fille ou un garçon. Dès qu’il
recevait la bonne nouvelle, Rav ‘Haïm pouvait aussitôt retourner à
son étude, comme le souhaitait son épouse.
Jusqu’à la fin de sa vie, même pour des rendez-vous importants, elle
refusa toujours qu’il vienne avec elle pour éviter de perturber son
programme d’étude. Peu de temps avant son décès, elle dut subir un
certain traitement médical et Rav ‘Haïm insista pour l’accompagner,
mais elle refusa avec cette fermeté qui l’avait toujours caractérisée
face au Bitoul Torah. « Que D.ieu préserve ! Le mérite de ton
étude lorsque je serai là-bas me sera plus utile pour la réussite du
traitement », déclara-t-elle.
Pourtant, dix ans auparavant, lorsque le Rav fut hospitalisé, la
Rabbanite veilla sur lui jour et nuit avec un dévouement sans pareil.
Une fois rentré chez lui, elle ne cessa pas pour autant de recevoir la
ij
ij
Le temps, c’est de l’étude