Page 15 - Rabbanite T2

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amour de la torah
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Un jour, un incendie se déclara chez les Kanievsky. La Rabbanite
n’était pas présente sur les lieux au moment des faits. Lorsqu’elle
rentra chez elle, en même temps qu’elle put constater l’ampleur des
dégâts, elle découvrit Rav ‘Haïm serein et rayonnant : par miracle, les
flammes s’étaient arrêtées juste avant d’atteindre des caisses de livres
contenant nombre de ses ‘Hidouchim, entreposés sur la terrasse de
la maison en attendant d’être écoulés. Il lui apprit en outre qu’il
venait le matin même de terminer l’écriture de l’un de ses cahiers de
‘Hidouchim qu’il avait aussitôt apporté au Gaon Rav Dov Landau
pour les lui soumettre. « Je ressens une gratitude infinie envers
Hachem pour les avoir fait échapper aux flammes », conclut-il. Ses
écrits de Torah revêtaient à ses yeux une valeur inestimable, bien plus
que les biens matériels !
On s’est souvent demandé d’où la Rabbanite tirait-elle un tel amour
pour la Torah, à quelle source avait-elle puisé cette conscience de
l’importance de chaque seconde qu’on lui consacre.
La réponse se trouve dans l’éducation qu’elle-même reçut, ou plus
exactement intégra chez ses propres parents : « Un jour, pendant
mon enfance, confia-t-elle, mon père, bien que d’ordinaire souriant,
se montra très contrarié. Cela se produisit à une période où il étudiait
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La valeur d'un livre
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Une leçon pour la vie