Page 93 - Rav Ades

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fondamentaux ayant la force d’amener l’homme aux plus hauts
niveaux qui soient. Heureux celui qui prend sur lui, sans promesse
pour le futur et sans engagement inébranlable, d’étudier chaque jour
ce chapitre. Car s’il comprend en profondeur chacun des mots utilisés
dans ce passage, il ne fait aucun doute que cela opérera sur lui une
métamorphose exceptionnelle pour son plus grand bien. [Que l’on se
reporte à cet égard à ce qui est écrit dans le
Choul’han Aroukh
(
Yoré
Déa, 214
) à propos de toute personne qui prend sur elle de changer sa
conduite pour le bien, qu’elle dise tout d’abord «
Bli néder
» ; et que
l’on soit tout particulièrement attentif au fait que, quand on ne dit pas
«
Bli néder
» à voix haute, l’idée qu’il ne s’agit pas là d’une promesse.
Cette conclusion est en effet sujette à discussion sous la plume du
«
Aroukh haChoul’han
» et du «
Lévouch
» ; que l’on se réfère à l’analyse
que j’en ai donnée dans mon recueil sur le Traité
Nédarim
, p.15]
7.
On pourrait résumer ce passage du «
Méssilat Yécharim
» de la
manière suivante : (1) Il y a deux principes fondamentaux. Le premier,
le fait que l’homme se trouve en permanence face à son Créateur. Et le
second, que tout ce qu’il fait et pense à chaque instant se trouve sous
la surveillance divine, que ce soit ses bonnes comme ses mauvaises
actions ; et qu’il faudra un jour rendre compte de tout ce que nous
avons fait. (2) Si l’homme garde toujours présents à son esprit ces deux
principes, ils le protègeront de la faute. Et enfin, que si l’on veut que
ces deux principes habitent en permanence l’esprit d’un homme, il est
nécessaire qu’il les étudie régulièrement et qu’il y pense sans relâche.
[Ce conseil, nous l’avons mentionné ci-dessus lorsque nous avons dit
qu’étudier chaque jour le chapitre 25 du «
Méssilat Yécharim
» constitue
une aide précieuse].