Page 83 - Rav Ades

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premier portique
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amplement que lorsque l’on étudie la Torah, il n’est pas nécessaire de
penser à s’attacher à
Hachem
. Car, dans la mesure où l’on se trouve
déjà plongé dans l’étude de la Torah, elle qui constitue la parole même
de l’Éternel, on est à ce moment-là automatiquement lié au Créateur.
Quoi qu’il en soit, l’auteur du «
Néfech ha’Haïm
» reconnaîtrait aussi
certainement que, bien qu’il ne s’agisse pas ici d’une obligation,
quiconque garde cette pensée à l’esprit pendant qu’il étudie s’élève à
un niveau supérieur. On se reportera à ce qui est dit dans le troisième
portique, au chapitre 14, entre les parenthèses, quelques lignes avant
la fin du chapitre ; et aussi, à ce que nous avons écrit à ce sujet dans
le chapitre 12, cinquième partie, alinéa 5. Certains ne parviennent
même à s’attacher complètement à
Hachem
qu’à travers l’étude de la
Torah, elle qui élève l’âme et la lie au Créateur, Béni soit-Il.
12.
On se reportera aussi à ce que nous avons écrit dans la deuxième
partie du présent chapitre, alinéa 2, à propos de ceux qui éprouvent de
grandes difficultés à s’attacher à
Hachem
par la pensée.
Troisième partie : À propos des requêtes que nous
formulons dans la prière et des demandes personnelles
1.
Parmi les principes fondamentaux sur lesquels repose la prière, on
trouve le fait d’être conscient qu’
Hachem
est miséricordieux (
Ra’houm
)
et clément (‘
Hanoun
) et que, lorsque nous L’interpellons, Il écoute nos
requêtes et aide l’homme. Ainsi, il est dit noir sur blanc dans les livres
saints qu’une prière ne revient jamais vide. En effet, toute demande
qu’un Juif exprime au Créateur est source de délivrance, même s’il
peut arriver à l’Éternel d’utiliser cette supplication pour accomplir une
autre délivrance plus adéquate. Il est donc important de ne jamais
perdre de vue et de croire d’une foi parfaite qu’il arrive fréquemment
que cette délivrance qu’il attend a vraiment eu lieu.
2.
Or, tout homme doit s’habituer à croire d’une foi parfaite que
chaque chose qu’il désire et à propos de laquelle il adresse une requête
à
Hachem
ne dépend que du Saint, Béni soit-Il. Il est même écrit que
cette conviction constitue l’expression même de la
Mitsva
d’adresser