Page 43 - Rav Ades

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premier portique
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que tous les mondes supérieurs ne devaient leur existence qu’à cette
dimension spirituelle propre à la Torah telle qu’elle existe dans les
mondes supérieurs. Le Créateur a en effet disposé le monde ici-bas
de telle manière qu’avant d’arriver jusqu’à lui, Sa bénédiction devait
d’abord passer par les mondes supérieurs en utilisant les canaux de
l’abondance inhérents à la Torah.
3.
Mais depuis la révélation sinaïtique, le rayonnement provenant de
la Torah présente dans les mondes supérieurs n’est pas suffisamment
puissant pour générer l’existence de la Torah ici-bas. Pour ce faire,
il est nécessaire que le peuple d’Israël étudie à son tour la Torah. Et
c’est désormais l’étude de la Torah par le Peuple Juif qui ajoute au
rayonnement de la Torah présente dans les mondes supérieurs. Après
le don de la Torah, c’est même uniquement en vertu de cette nouvelle
intensité que cette abondance déposée dans la Torah est suffisamment
fertile pour faire vivre l’ensemble des mondes.
4.
L’auteur du «
Néfech ha’Haïm
» écrit : « S’il arrivait un seul instant
que, d’une extrémité à l’autre du monde, personne n’étudie la
Torah, ou qu’il n’y réfléchisse pas, il est évident que tous les mondes
s’écrouleraient et seraient immédiatement réduits au néant,
‘Has
véChalom
».
5.
Et même si le Saint, Béni soit-Il, nous a promis que jamais le monde
ne se retrouverait un seul instant sans personne qui y étudie la Torah,
faute de quoi les mondes seraient détruits, malgré tout, le supplément
de l’abondance, ou au contraire son manque, dépendent de l’intensité
avec laquelle on s’y adonne. Car dès que nous nous consacrons à
la Torah de toutes nos forces comme il se doit, nous insufflons la
vie éternelle et diffusons dans l’ensemble des mondes un surplus
d’abondance et de sainteté en provenance de cette source cachée, une
intense lumière susceptible de reconstruire ce qui a été anéanti, en
vertu des extraordinaires améliorations que nous leur apportons.
6.
L’auteur cite un enseignement de nos Sages montrant en quoi les
érudits (
Talmidé ‘hakhamim
) sont appelés « les piliers du monde »,
comme il est dit : « Sans [l’accomplissement de] Mon alliance, jour et