Page 31 - Deuil

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Pour quels proches parents prend-on le deuil ?
1
.
On prendra le deuil pour son père, sa mère, son fils, sa fille, son frère, sa sœur
et l’époux(se).
(Choul’han ’Aroukh, Yoré Dé’ah, Chap.374, §4)
2
.
Un homme ne prend pas le deuil pour son épouse s’il s’agit d’une femme qui lui
était interdite (par exemple, une divorcée pour un Cohen ou tout autre mariage
interdit par la Torah) ou s’il vivaient en concubinage.
(Nahar Mitsraïm, lois de deuil, §91)
3
.
On ne s’endeuille pas et on ne fait pas la
Kri’a
pour la disparition d’un beau-
père ou d’une belle-mère.
(Rama, Yoré Dé’ah, Chap.374, §6 ; Yabia’ Omer, T.4, Yoré Dé’ah, Chap.35, §9)
4
.
Si un couple s’est converti avec leurs enfants, ces derniers ne prendront pas le
deuil pour leurs parents et inversement.
(Choul’han ’Aroukh, Yoré Dé’ah, Chap.374, §5)
5
.
On ne s’endeuille que pour un être considéré comme « viable », autrement
dit, qui a vécu 30 jours révolus après sa naissance. C’est pourquoi, on ne prendra
pas le deuil pour un nourrisson décédé dans les trente jours de sa naissance, et
ce, même s’il était parfaitement formé au point d’avoir des cheveux et des ongles.
(
Choul’han ’Aroukh, Yoré Dé’ah, Chap.374, §8)
Dans les cas de nourrissons nés prématurément et maintenus en vie grâce à une
couveuse au-delà des 30 jours, on consultera un Rav pour savoir si on doit prendre
le deuil.
(Yalkout Yossef, T.7, Chap.8, §6 ; Chévet Halévi, T.3, Chap.143)
De même pour un nourrisson présentant une anomalie cardiaque ou toute autre
malformation jugée incurable, même s’il est décédé plus de 30 jours après sa
naissance, on demandera l’avis d’un Rav.
(Divré David, T.1, Yoré Dé’ah, Chap.67 ; Binyane Av, T.3,
Yoré Dé’ah, Chap.56)
6
.
L’élève observera, pour son Rav « attitré » (celui qui lui a enseigné la majorité
de son savoir), quelques lois de deuil avant son enterrement. Il ne consommera
pas de viande et de vin jusqu’à l’enterrement. Il est préconisé qu’il continue à
observer le deuil durant toute la journée de l’enterrement, mais il a toutefois
l’obligation de prier et de faire le
Zimoun
, d’étudier la Torah et d’accomplir toutes
les
Mitsvot
.
(Choul’han ’Aroukh, Yoré Dé’ah, Chap.374 ; Taz ibid, §5)
7
.
Un enfant élevé par des parents adoptifs n’a pas à prendre le deuil pour eux.
Toutefois, si les parents adoptifs n’ont pas d’autres enfants pouvant réciter le