Page 77 - Livre Une vie de Femme - edition 1 - 2013

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Chère maman
’Hizkyahou, dans la génération duquel tous les petits enfants étaient experts
dans les lois d’impureté et de pureté, fut sévèrement puni pour avoir traité
avec dédain la sainteté du peuple d’Israël : le
Beth Hamikdach
, splendeur
et gloire du peuple d’Israël, et à plus forte raison, le
Kodech Hakodachim
et ce qu’il renferme, auraient dû rester inaccessibles au regard de tous. Les
exhiber ainsi devant les autres équivalait à mépriser leur éminente valeur.
Quelque chose de précieux ne se montre pas aux autres, mais est enfoui
dans l’intimité, éloigné du regard, à l’instar d’un précieux bijou que l’on
n’expose pas dans une vitrine, mais que l’on garde dans un coffre, de peur
que l’œil de l’homme ne le ternisse.
Ainsi,
une mère juive est « chère et précieuse »
, tout simplement…
Son rôle est saint et élevé ! Elle amène la Présence Divine à l’intérieur de
son foyer, elle en est la source de bénédiction, en son sein grandira une
pure âme juive qui apprendra la Torah de la bouche d’un ange d’Hachem.
Elle donne la vie à des enfants qui deviendront les grands de ce monde.
Elle est le
Kodech Hakodachim
, le Saint des Saints.
Sa valeur est telle, que sa place n’est pas dans les rues de la ville. Elle ne
peut pas y déambuler sachant qu’elle risque d’être exposée aux regards.
Des enfants de valeur naissent d’une mère de valeur. Kim’hit eut sept
enfants qui furent tous
Cohen Gadol
. Les Sages lui demandèrent : « Qu’as-
tu fait pour mériter cela ? ». Elle leur répondit : « De ma vie, les murs de
ma maison n’ont jamais vu un seul de mes cheveux. » (Talmud Traité
Yoma 47a).
Des fils
Tsadikim
L’expression « Mère d’Israël » renferme d’innombrables aspirations
élevées, des prières baignées de larmes, ainsi que des espoirs infinis. Plus
d’une fois, elle bâtit sa maison de ses rêves, et elle s’en dessine les plans,
une maison où sont assis des enfants tels « des plants d’olivier » autour de
sa table et dans laquelle elle va élever la génération à venir.
Elle sème avec des larmes, encore et encore, afin de mériter d’atteindre
le bonheur, et de récolter dans l’allégresse. Rien n’est comparable à la
satisfaction qui l’attend au bout du chemin, lorsqu’elle méritera de voir ses
enfants accomplir la volonté d’Hachem. Et personne ne pourra rassembler