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Chère maman
Un vent léger fait trembler le dais nuptial et les cœurs battent à l’unisson.
« Voici tu m’es consacrée… »
Première pierre d’un jeune foyer érigé dans le peuple d’Israël.
Ces mots historiques : « Voici tu m’es consacrée », ont pour signification :
voici, tu m’es réservée. Quelle est cette spécificité qui unit un couple qui
fonde un foyer ? Quelle est l’essence de ce lien qui s’est formé entre eux
pour l’éternité ?
Au sujet du verset «
Qu’il me prodigue les baisers de sa bouche
», le
Gaon
de Vilna explique : il y a deux sortes de baisers entre Israël et Hachem.
Un baiser, c’est un lien, une relation et il y a deux manières de le créer.
La première utilise les
Mitsvot
positives qui construisent le lien intérieur
– Mitsva dans le sens de « compagnie ». La seconde, ce sont les
Mitsvot
négatives qui disent : le peuple d’Israël n’a aucun lien avec les autres
choses.
L’union
entre un homme et une femme a deux sens : la relation
qui les unit pour toujours et la proclamation que ce lien est exclusif,
il n’a
de rapport avec rien d’autre
.
«
Sarah… voici, dans la tente
» - la Torah fait les louanges de Sarah
(
Béréchit
18, 9) et témoigne qu’elle n’appartient qu’à son foyer, qu’elle
n’a aucun lien avec le monde extérieur ou des personnes étrangères.
Le caractère d’exclusivité de ce lien, la femme l’exprimera en usant, à
la maison, de tous les moyens permettant de la mettre en beauté, comme
de beaux bijoux et de jolis vêtements. Si elle les portait à l’extérieur, elle
créerait aussi un lien avec les autres.