Page 14 - Tsniout

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cadre exclusivement féminin) déprécie
sa valeur. Sachons apprécier le corps
en tant que représentant de l’être qui
le détient et honorons-le. En d’autres
termes, la
Tsniout
ne demande pas
d’arborer le physique, mais conseille
plutôt de le réserver au couple, après
le mariage, afin de lui laisser toute
sa grandeur.
En nous enseignant quand et avec qui
montrer son corps, la Torah nous dévoile
la valeur de ce dernier. Dorénavant, la
Tsniout
permettra à la femme d’être
encore plus appréciée :
par sonmari
(qui sera heureux d’avoir
l’exclusivité de sa beauté physique),
par ses amies
(qui l’apprécieront
pour ce qu’elle est, plus que pour
ce qu’elle paraît),
par notre Père céleste
qui est très
heureux et fier de chaque fille qui
s’habille avec une véritable Tsniout !
[D’ailleurs, je conseille souvent aux
Tsadkaniote qui désirent une Tsniout
parfaite, de penser (lematin, lors du choix
de leurs habits) quels seront les habits
qui feront le plus plaisir à notre Créateur.
Ces pensées et ce comportement
apportent une bénédiction immense
et de grandes réparations spirituelles.
Heureuses sont celles qui réussiront
cette bravoure !]
La volonté d’être admirée est similaire
à tous les autres caractères humains.
Elle n’est en elle-même ni bonne
ni mauvaise, mais elle peut être orientée
vers le bien ou le mal. En suivant la
Tsniout
, la Torah nous aide à suivre la
bonne direction, avec la bonne mesure
et en temps voulu.
Dans l’ouvrage
Au delà du miroir
,
le message de Guila Manolson brille
par sa clarté : « Une fois que la femme
juive a compris comment être belle, il lui
reste à savoir où déployer ses attraits.
La tentation est grande de «s’habiller»
pour sortir. Cependant, l’idéal d’après
la tradition juive est qu’une femme se
fasse belle -tout en restant à l’aise bien
sûr- chez elle. Pour montrer à votre mari
que vous l’aimez, rien de tel que d’être
rayonnante, chez vous, dans votre salon
(également valable pour les maris).
D’ailleurs, le
midrash
raconte que les
bijoux furent donnés aux femmes pour
qu’elles s’en parent chez elles et non
à l’extérieur. »