Page 13 - Tsniout

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E
n réalité, l’approche de la Torah ne vient pas
empêcher les femmes d’être admirées, comme
nous allons l’expliquer, avec l’aide du Ciel :
En général, il existe deux catégories d’objets que
l’on cache :
1. Les objets sales.
On les met dans des coins
discrets, puisque leur vue et leur présence sont
désagréables. C’est le cas de la poubelle par
exemple, que l’on ne place pas au milieu du
salon, mais dans un coin discret de la cuisine ou
du cagibi.
2. Les objets très précieux.
On ne laisse pas
n’importe qui les voir à tout moment, puisque cela
les dévaluerait. La valeur de ces objets exige une
considération qui se traduit par de la réserve. C’est
le cas de la couronne royale par exemple, qui n’est
visible qu’à certaines occasions.
Selon la Torah, le corps de la femme fait partie de
la seconde catégorie.
LA FEMME RESSEMBLE À LA
COURONNE ROYALE. ELLE
PEUT ET DOIT ÊTRE CONTEMPLÉE,
MAIS PAS N’IMPORTE QUAND
NI PAR N’IMPORTE QUI.
De plus, contrairement à la société occidentale qui
réduit la femme à son physique, la Torah insiste
sur la riche intériorité féminine. Les femmes doivent
être considérées pour leur identité et non pour leur
apparence. Le physique prend tout de même une
importance capitale lorsque
le corps s’associe à l’âme
pour sanctifier le matériel. Il deviendra alors le reflet
d’une identité profonde.
C’est dans cette optique que la Torah nous enseigne la
Tsniout
: ne méprisons pas le corps en l’exhibant aux
yeux de tous comme une vulgaire vitrine. L’exhibition
du physique hors de sa place conjugale (ou d’un