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Qu'est ce qu'une Hiloula ?
La Yéchiva "Vayizra' Itshak' / Torah-Box" prie pour vous le jour de la Hiloula




Hiloula de Rabbi Yossef CARO : le «Beth Yossef» : Cliquer ici.


Qu'est ce qu'une Hiloula ?

Le terme Hiloula est utilisé pour désigner le jour anniversaire du décès d’un Tsadik (Yartzeit).

Ce jour là, on se réunit pour faire les louanges du Tsadik qui est décédé, en effet, le livre « Chem Arié » rapporte que « Hiloula » est lié au mot « Hallel », qui signifie louange. On rappelle son Avodat Hachem (service de D.ieu), ses actions, ses midot (traits de caractères), son amour infini pour les créatures de D.ieu et surtout sa proximité avec Hachem et ses miracles.

La néchama, l’âme du Juste s’unit tout particulièrement ce jour de façon parfaite aux mondes célestes. Le livre « Yam vakam » ajoute à cette idée d’union que le mot Hiloula vient également de « ‘Hatouna » (mariage).

Le « ‘Hatam Sofer » révèle que le mot Hiloula et la Sim’ha, la joie sont liés. Les maîtres 'hassidiques expliquent que le dernier jour de la vie terrestre d'un Juste, "toutes ses actions, ses enseignements et son service de D.ieu" atteignent le zénith de leur impact sur le monde, c’est donc « une grande joie » au ciel d’accepter une si grande néchama. Chaque année, le jour de sa Hiloula son mérite est rappelé devant D.ieu, Hakadoch Baroukh Hou appelle cette néchama pour l’élever dans les mondes supérieurs, et cette joie est de nouveau partagée.

Ainsi, l’âme du Tsadik continue chaque année de s’élever dans les sphères célestes à des niveaux qui dépassent notre imagination. Il y a donc un sens à prier pour le mérite et l’élévation de l’âme même encore après des générations car c’est un cycle infini, même pour un grand Tsadik.

On comprend alors pourquoi Rabbi Chimon bar Yo’haï, le jour où sa néchama pure quitta ce monde, demanda à ses disciples de considérer cette date comme "le jour de ma joie".

Nombreux sont ceux qui viennent implorer le sage le jour de sa Hiloula, car des miracles s’accomplissent régulièrement sur la tombe de nos Tsadikim. Le Ben Ich ‘Haï (Rabbi Yossef ‘Haïm) précise cependant que lorsqu’on va sur la tombe d’un Tsadik pour prier, il faut être conscient que ce n’est pas le Tsadik qui accomplit mais que nous demandons au Tsadik, par son mérite, d’intercéder en notre faveur auprès d’Hachem pour qu’il accepte notre requête.

La tradition juive veut que le jour de la Hiloula, les juifs affluent sur la tombe du Juste, parfois ils y dansent et prient. Des chants, des piyoutim sont entonnés en son honneur et de nombreux cierges et des veilleuses à l'huile sont allumés. Des poèmes chantés, racontent la vie extraordinaire du Tsadik, une vie remplie d'évènements fabuleux et d'interventions miraculeuses.

Le jour de la Hiloula, se dévoile, à tout celui qui est réceptif, la valeur qu’Hachem accorde au Tsadik de son vivant et après sa mort. Grâce à son enseignement et à son exemple, il nous rattache à ce fabuleux cadeau qu’est la Torah. Il est un soutien, un père, un maitre, un guide, un médiateur qui, à tout moment, répond présent lorsqu’un enfant d’Israël se trouve dans la détresse, et nous rappelle que seul D.ieu, exauce et accomplit.