Page 38 - Le jour du Mariage

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réflexions sur le jour du mariage
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(on l’appelait d’abord Ma’halat et pourquoi l’appelle-ton ici Basmat ?) et
d’expliquer : «
Nous avons trouvé dans la Agadat Midrach, Livre de Chmouël :
on pardonne à trois personnes leurs fautes : un converti, celui qui s’élève à
la grandeur et celui qui épouse une femme. Et on apprend de là la raison
pour laquelle on l’appelle Ma’halat, car ses fautes ont été pardonnées
» (
Rachi,
Béréchit 36,3
).
Et il est écrit dans la
Guémara Yévamot
: « Étant donné qu’un homme a
épousé une femme, ses fautes sont pardonnées, comme il est dit (
Michlé 18,
22
) : «Il a trouvé une femme, il a bien trouvé et il a fait la volonté de D.ieu»
»
(
Yévamot 63b
).
Pardon des fautes de la Kalla
La
Kalla
voit également toutes ses fautes pardonnées (
Tachbets
,
465
).
Le Rav Lévi Its’hak de Berditchev écrit à ce sujet : « Étant donné que l’on
pardonne au
’Hatan ses fautes, il en est de même bien entendu pour la Kalla.
Quelle différence établir entre les deux ? Ils sont unis par le mariage
» (
Kédouchat
Lévi
,
Drouch
de Chavouot
).
En ce jour, leurs destins sont liés et il est clair que
les fautes des deux sont effacées.
La condition : retour aux sources et préparation adéquate
Ce pardon n’est effectif que lorsque le
’Hatan
et la
Kalla
s’y préparent
comme il convient.
Il est très important que le Juif mène une vie empreinte de connaissance,
de pensée et d’intention, car lorsque l’on ne sait pas, on n’a pas l’intention,
et on est ainsi susceptible d’être perdant.
Le
’Hatan
et la
Kalla
doivent passer par toutes les étapes de la
Téchouva
et
faire tout ce qui leur est imposé (voir le chapitre sur la
Téchouva
), car le
pardon des fautes n’aura pas lieu sans repentir sur leurs actes, leurs paroles
ou leurs pensées non convenables, de même que
Yom Kippour
ne pardonne
pas les fautes de l’homme s’il n’a pas passé toutes les étapes de la
Téchouva
(
Kessef Niv’har
(Pinto),
Parachat ‘Hayé Sarah
,
Or Ha’haïm
,
242
).