Page 63 - Accouchement

Version HTML de base

61
Accouchement dans la sérénité
Influence de l’imagination sur le corps humain
Outre son influence directe sur les émotions et sur les actions, la force de
l’imagination parvient à agir sur le corps lui-même. Pour le dire autrement,
un homme dont les pensées sont remplies d’anxiétés, de souffrance et de
tristesse risque de causer par cela que le pire des scénarios se réalise.
La
Guémara
raconte (
Bérakhot 60a
) que Rabbi Yéhouda soupira et Rav
Hamnona le réprimanda : «
Pourquoi soupires-tu, c’est des souffrances que
tu cherches à recevoir
? » Comme il est dit (
Iyov 3, 25
) «
C’est que tout
malheur que je redoutais vient sur moi
».
Le
‘Hazon Ich
écrit à ce sujet (
Likoutim ‘Hochen Michpat Siman 25
) :
« 
C’est dans les fondements de la création que l’homme, par sa pensée,
peut empêcher que ne se réalisent des agents que renferme ce monde-ci
(le monde de l’action) et ainsi, sa pensée légère pourra être utilisée pour
arrêter des pluies battantes
».
Dans ce cas, la pensée positive n’est pas seulement une bonne
recommandation, mais c’est un véritable outil à grande portée qui a la faculté
de rendre ton accouchement plus facile.
La première contraction que Routhie ressentit la surprit par son
intensité. Elle en avait pourtant beaucoup entendu parler, mais
ce n’est que lorsqu’elle ressentit la première contraction qu’elle sut
à quel point c’était douloureux ! La seconde contraction ne vint
que pour lui prouver qu’il peut toujours y avoir pire. Et lorsqu’elle
ressentit la troisième contraction, les deux premières lui parurent
comme un jeu d’enfant…
« Si c’est à cela que ressemble le début, à quoi dois-je m’attendre
pour la fin ? » dit-elle, bouleversée. « Est-ce que je vais réussir à
tenir le coup ? »
« Essaye de penser positif » lui rappela sa mère.
« Imagine quelque chose d’agréable » tenta à son tour son mari.
« À quoi peut-on bien penser dans un tel moment, alors que cela fait
tellement souffrir ? » Dit Routhie en pleurant.
Quelles pensées positives peut-on bien évoquer au beau milieu de la
douleur ?