Page 50 - Accouchement

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Un accouchement, près d'Hachem
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souffrait beaucoup et se demandait avec inquiétude qu’est-ce qui
l’attendait encore jusqu’à la délivrance.
À la surprise générale, elle ressentit soudain un certain allègement
de sa douleur et le calme l’envahit. L’influence des endorphines
était nettement reconnaissable. Un court laps de temps plus tard,
l’accouchement se produisit et s’acheva avec une rapidité surprenante.
Une juste proportion entre l’ocytocine et l’endorphine est un terrain optimal
pour un accouchement à progression rapide et qui se révèlera être une bonne
expérience. L’avancée vers l’accouchement se réalise par l’entremise de
l’ocytocine qui se libère graduellement, en quantité croissante, stimulant
ainsi le processus. Parallèlement, plus le processus se trouve à un stade
avancé, plus les besoins en endorphines sont grands. La sécrétion de ces
anesthésiants en quantité suffisante donnera à la parturiente la force de
supporter sa souffrance.
Les fluctuations dans les taux d’hormones
Le taux d’ocytocine, l’hormone responsable des contractions qui est sécrétée
sur ordre du cerveau n’a pas une valeur établie. Les études ont montré que sa
valeur varie d’une femme à l’autre, et d’un moment à l’autre. Vu l’importance
de cette hormone dans le processus de l’accouchement, les scientifiques ont
essayé de déterminer quels sont les paramètres qui modifient son taux dans
le corps.
L’une des découvertes intéressantes à ce sujet est qu’une autre hormone
présente dans le corps humain,
l’adrénaline, inhibe la sécrétion
d’ocytocine !
La conclusion qui fut communément acceptée est que les
changements dans la concentration d’ocytocine sécrétée dans le corps sont
liés à la concentration d’adrénaline dans le corps à ce même moment.
Ainsi, lorsque le taux d’adrénaline est élevé, cela se traduit par une entrave
du processus normal de la délivrance. Et contrairement à cela, plus le taux
d’adrénaline chutera, plus sera sécrétée l’hormone ocytocine.
C’est la raison pour laquelle il est recommandé de faire en sorte de garder
une faible concentration d’adrénaline
dans le corps au moment de
l’accouchement, permettant ainsi une libération correcte de l’ocytocine et