Page 68 - Chalom Bayit

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même chose, et qui ont couvert leurs cheveux même à l'intérieur de leur
maison, n'ont pas mérité comme Kim'hit de mettre au monde des garçons
ayant reçu le privilège de la
Kehouna Guedola
?
Et
Rav
Kotler de répondre qu'il existe deux formes de pudeur : la pudeur
naturelle de la personne qui se gêne des choses qui concernent l'intimité, et la
pudeur de la « fille du roi », la femme juive. Ces femmes, celles qui n'ont pas
bénéficié des mêmes résultats que Kim'hit, ont restreint la conduite de Kim'hit
à une pudeur au sens littéral, c'est-à-dire une gêne. En conséquence, elles
ont ressenti un malaise dans l'intimité, avec leur mari, en ayant le sentiment
d'accomplir quelque chose de honteux. Elles n'ont pas compris que la pudeur
d'une fille d'Israël est celle d'une princesse, qui ne se dévoile pas à l'extérieur
– comme un trésor précieux que l'on garde caché dans son écrin, à l'abri des
regards indiscrets –, mais qui se découvre pour son mari, lorsqu'elle pénètre
dans
,
le Saint des Saints, de son foyer.
C'est cela la véritable pudeur : Kim'hit sut faire cette différence, ce qui lui
valut de voir ses sept fils servir dans le
Kodech Hakodachim
, au sein du Temple.
7. Choisir le bien
Comment savoir finalement si ce que nous accomplissons est bien ou mal,
l'homme étant tiraillé entre ses pulsions animales et ses aspirations spirituelles ?
Pour y parvenir, il faut apprendre à se servir de son cerveau afin de dominer
ses passions, ses émotions.
Nous avons a été dotés de trois organes principaux : le cerveau, le cœur et le
foie.
En hébreu :
מוח
, בל,
כבד
moa'h
,
lev
,
kaved.
Le cerveau, le cœur et le foie
forment l'acronyme –
מלך
roi [
mélekh
]. Lorsque l'homme accorde la priorité
au cerveau, siège de la raison, puis au cœur et enfin à son foie, et les emploie
comme il se doit, alors il est maître de ses passions. Quand le cerveau domine
le cœur, l'homme occupe une place de choix dans la Création, lui qui est
supérieur à l'animal.
Cependant, dans le cas contraire, si l'homme se laisse diriger par ses sentiments,
ses actions deviennent irréfléchies, impulsives, instinctives. Le cœur prend
alors les rênes et rien ne peut l'arrêter ni lui faire entendre raison. Dans ce cas,