Page 31 - Chalom Bayit

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le choix du conjoint
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A certains moments de sa vie, l'homme arrive à d'importants carrefours, à
des intersections qui peuvent changer sa destinée et qui l'obligent à faire des
choix décisifs pour son avenir. Aussi, la portée de ces décisions qu'il prend à
la croisée des chemins est incalculable puisque d'elles dépendent sa vie future
et celle de ses descendants !
Parmi ces dilemmes qui risquent de se poser, nous pouvons citer le choix
des écoles, le lieu de résidence, le parcours professionnel, etc. Ces questions
auxquelles nous devons régulièrement nous mesurer sont autant d'étapes dans
le labyrinthe de notre destinée, et elles nous confrontent souvent à de difficiles
alternatives. Evidemment, l'homme se doit de peser le pour et le contre avec
intelligence, tenir compte de la réalité et des options qui se présentent à lui.
Sans oublier la prière, cela s'entend.
Une de ces décisions déterminantes concerne le choix du conjoint.
Dans ce domaine, il arrive souvent que le candidat au mariage se sente
désemparé. D'une part, certaines données de l'existence sont tout
simplement inéluctables : on ne peut changer ni sa famille, ni ses parents,
ni ses frères, ni ses sœurs, ni son lieu de naissance, ni ses origines, ni ses
aptitudes pas plus que ses incontournables lacunes…
De l'autre, il lui faut faire un choix parmi les prétendants qu'on lui propose,
chacun avec ses qualités et ses défauts, ses opinions et ses aspirations. Comme
dit, de ce choix dépend tout son avenir, de même que celui de ses enfants…
La question est donc difficile. C'est peut-être même le choix le plus décisif
dans la vie d'un homme.
Pourquoi ? Parce que le mariage fait des conjoints de véritables partenaires. Ils
partagent les mêmes aspirations, tendent vers un même but et, avec le temps,
ils finissent même par montrer des similitudes dans leur manière de parler, de
se conduire et de forger leurs rêves. Avec le temps, chacun déteint sur l'autre.
Or les nations du monde se marient elles aussi et vivent tout autant dans cette
espèce de symbiose. Souvent d'ailleurs, leur union est hors mariage.
Dans ce cas, on pourrait se demander si les juifs ne pourraient pas se passer de
la ‘
houppa
ou des
kiddouchin
– la cérémonie du mariage à proprement parler ?
Pourquoi, dans le judaïsme, le mariage religieux est-il incontournable ? Ne